Pas un grand Hammer mais un grand Lee
Tourné avant la période de déclin de la Hammer, Raspoutine le moine fou est librement inspiré de l'histoire du véritable Raspoutine, moine ayant réussi à avoir de l'influence sur la Cour impériale de Russie, avant la chute de celle-ci. Il ne s'agit pas d'un film d'horreur gothique (spécialité de la Hammer) ni d'un film d'horreur du tout d'ailleurs. Christopher Lee y trouve l'occasion d'user de son talent, de sa stature physique et surtout de sa voix caverneuse. Il incarne un vagabond doué de pouvoirs de guérisseurs et d'influence hypnotique, dons qu'il va utiliser pour accéder aux grâces de l'Impératrice en personne. Le film n'est pas un grand Hammer, les décors ne parviennent pas à nous faire croire à la Russie. Comme d'habitude, les acteurs sont bons mais malheureusement, peu crédibles en russes.