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En 2045, le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…


READY PLAYER ONE est l'un des blocbuster les plus populaires de ces dernières années, et surtout le dernier gros film de l'un des meilleurs réalisateur du 7ème art : Steven Spielberg. Ce film est le film crossover ultime de tout ce qui compose la pop-culture geek.
Et ce film est vraiment excellent, à la fois un excellent film d'aventure dans le monde geek, et surtout un excellent hommage et amour à cette culture geek qui n'est pas simplement que du pur fan-service.
L'histoire est excellente où on suit Wade, jeune garçon qui entre dans l'OASIS, univers virtuel où les être humains se réfugient, se lançant dans une chasse au trésor vers un œuf de Pâques dissimuler par le créateur de l'OASIS : James Halliday. Et, lui et ses amis qu'il rencontre dans l'OASIS doivent se rebeller contre la multinational IOS diriger par Nolan Sorrento.
Le tout est vraiment prenant avec des personnages très attachants que sont Wade alias Parzival, et Samantha alias Artémis, ainsi que les autres membres de la bande comme Aech. La chasse au trésor est excellente, avec tout les énigmes pour percer les secrets de la vie de Halliday (et découvrant tout ses regrets) pour récupérer les clés et gagner l'œuf. Le tout menant à une excellente fin assez touchante où Parzival retrouve Halliday. Mais le point le plus important de ce film, et qui est très réussi, c'est tout le côté référenciel sur la pop culture, avec tout les personnages tirés de jeux vidéos où de la culture geek. Et l'univers de l'oasis est excellente, un excellent lieu d'évasion dans le monde virtuel où règne la créativité (surtout avec une excellente première séquence quand on entre dans l'OASIS où on voit le jeu MINECRAFT). On trouve énormément de références à l'amour de Spielberg pour le cinéma et la culture geek, que ce soit son auto-réfférence avec le T-Rex de Jurassic Park, et surtout un hommage à son ami Stanley Kubrick avec Shinning, offrant une superbe scène de tension digne du cinéma d'horreur. Et les deux personnages principaux sont traités de manières symboliques, proche de la mythologie grecque. Mais surtout, les réference autour d'eux sont excellement bien placés pour traiter de leur côté rebelle anti-conformiste, que ce soit Artémis avec la moto d'Akira, et également Parzival avec la ceinture de Han Solo, cow boy solitaire qui finira par intégrer la résistance pour le bien de tous. Puis d'autres références sont superbement traités, comme la Dolorean où Parzival remonte le temps en reculant pour remporter la première clé, et surtout le côté de la machine qui trouve une humanité, surtout avec le géant de fer qui meurt le pouce levé dans la lave digne de TERMINATOR 2.
Puis, il y a le méchant, Nolan Sorrento, chef d'entreprise multinational qui exploite l'OASIS pour le plus de profit, et qui réduit en esclavage les gens qui se retrouvent endettés, et qui marchande avec du fan service sans le comprendre. C'est un homme qui méprise et n'y connait rien de la culture geek, mais qui profite de cette dernière pour rapporter de l'argent. C'est donc la représentation de tout ce qui se fait de pire dans le cinéma, que ce soit de gros producteurs costards cravates, voir de gros yes man qui utilise le fan service sans le comprendre (coucou Alan Taylor). On est donc dans un excellent scénario d'anti-conformisme.
Avec en plus le côté réalité opposé au monde virtuel qui est très bien traité, où le monde virtuel est vu comme un excellent lieu où on peut prouver ce qu'on est, mais qui peut être aussi une illusion par rapport à la réalité. Et le thème de l'illusion est aussi bien traité, surtout avec le personnage principal qui se retrouve mis en garde par rapport à Artémis, une belle fille dans l'OASIS, mais qui peut être un sale type au sales intentions dans la réalité. C'est également montré dans la scène où Artémis se change en Goro avec un xénomorphe à l'intérieur pour faire une mauvaise blague à Parzival.
Et l'autre grande réussite de ce film, vient surtout de son côté absolument épique, doté de scènes d'actions spectaculaires et époustouflantes, comme la grosse scène de la course au début, et surtout la grandiose bataille finale et ceux avec tout l'aspect Geek qui en ressort. Sans oublier aussi les moments d'actions dans la vie réelle dans le final qui augmentent la tension.
Et la réalisation de Spielberg est vraiment grandiose, enterrant une bonne partie des blockbusters actuels. Le tout est immersif avec d'excellent plans séquences et surtout renforçant les scènes d'actions spectaculaires. Et le visuel est totalement bluffant et créatif.
Et la musique est excellente.
Un excellent blockbuster Geek prouvant que Spielberg reste malgré le temps qui passe, un grand réalisateur.

AurélienBoucher
10

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le 27 févr. 2021

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