Cette suite se déroule deux ans plus tard, où Yun Fei Yang, dit le maitre de la technique du ver à soie, a quitté ses terres pour progresser dans l'apprentissage de la technique, puisqu'il y a dix niveaux, comme pour un Super Sayan ! C'est là que va entrer en scène un nouveau clan, japonais cette fois, qui menace de tuer tout le monde si le maitre d'armes n'arrive pas rapidement.
Comme on dit à la Shaw Brothers ; autant battre le fer pendant qu'il est chaud, et sous cette mauvaise blague, se cache une suite réalisée très rapidement, sortie quelques mois à peine après Swordsman, et avec les même acteurs et techniciens. De sorte que ce dytique aurait pu être un seul film de trois heures, mais ç'aurait été un peu indigeste. D'où le grand plaisir à nouveau devant cette suite, toujours aussi barrée au niveau des combats et qui, petite particularité, laisse un peu de côté Norman Chu, l'acteur principal du premier film, qui arrive assez tardivement dans l'histoire, car en réalité, l'acteur s'était blessé sur le tournage et son moindre temps de présence lui laissait le temps de récupérer.
Ce qui laisse la place à d'autres personnages, comme son épouse qui a du coup plus de scènes d'action ainsi que ses coéquipiers qui vont mener eux aussi la vie dure aux Japonais, montré un peu comme des fous furieux. Mais tout le monde est déjanté dans ce film, où les combats peuvent se faire avec des fauteuils qui se déplacent, où on court sur les murs, où le ver à soie est toujours une technique autant formidable.
Ça n'invente rien, mais quel plaisir !