Le retour du castagneur au sparadrap.

Film japonais d'arts martiaux de 1974, seconds opus de la saga The Street Fighter. Suite des aventures du karatéka sanglant, celle-ci cache mal son côté bricolé à l'emporte-pièce, d'une part elle réutilise plusieurs séquences du premier film, c'est déjà ça de moins à faire amsi un peu redondant pour le spectateur. De plus le récit se dérouler sans trop se préoccuper de son personnage principale qui semble le grand absent de l'intrigue. Mais ce n'est pas pour cela que Sonny Chiba a disparu, au contraire celui-ci est très présent enchaînant de très nombreuses scènes combats homériques qui paraissent complètement déconnectés de l'histoire, les scènes de récit étant insérées comme des moments de respiration sans Chiba entre deux séquences de tatanes avec Chiba. De ce fait le scénario semble assez artificiel et un peu branque. Mais l'histoire n'étant clairement pas se qu'était venu chercher le spectateur, cela paraîtra bien secondaire face à un Sonny Chiba rayonnant de charisme, prenant un peu moins des pauses de zazou, il y montre dans son rôle de bad boy une dextérité martiale encore plus éblouissante que précédemment. Le film garde son esprit excessif même s'il semble se calmer un poil sur tout l'aspect sanglant des combats et c'est fort regrettable. Il n'empêche que le film réserve quand même de très bons moments comme cette séquence de baston sous la pluie avec un personnage issu du métrage précédent. Il y a aussi cette séquence de castagne dans un sauna qui vaut son pesant de cacahuètes avec un Sonny Chiba en maillot de bain à rayure virevoltant et défonçant des tronches à tout va. un film du vendredi, un Street Fighter toujours aussi plaisant à voir, même si en deçà de son modèle.