Il était une fois, un trio d’enfants dans une quête aussi invraisemblable que mystique…
Étrange curiosité de la part de Weston Razooli, qui, pour son premier film, nous entraîne dans un road-movie mi-enfant, mi-fantasy. Nul doute que pour y adhérer, il faut avoir gardé son âme d’enfance et apprécier les univers décalés, qui n’est pas sans rappeler ceux de Bertrand Mandico.
Riddle of Fire (2024) est une comédie d’aventure mêlant le fantasy, le romantique, le folklore et le western. On y retrouve 3 enfants bandits qui dévalisent un entrepôt où sont stockés des consoles de jeux vidéos, armés de leurs fusils à air comprimé et juchés sur leurs motos, sur la route, ils croiseront pêle-mêle, une pâtissière, une secte de braconniers et une adorable petite fille aux dons elfiques…
Pour quelqu’un de cartésien comme moi, difficile de rentrer pleinement au coeur du film. On sent que le réalisateur à voulu concrétiser toutes ses idées (un peu trop même). Malgré des qualités indéniables (impossible de ne pas repenser à Stand by Me - 1986), une photo soignée (tourné en 16mm) et un sympathique casting d’enfants, le film finit assez vite par devenir répétitif avec cette chasse à l’artefact (trouve moi ça, tu auras ceci…), pour au final, nous laisser un arrière-goût de lassitude (tout ça, pour ça).
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