Rockula
Rockula

Film de Luca Bercovici (1990)

Un brainstorming de malade pour trouver un pareil titre ! Dracula au pays du rock

Second long-métrage pour Luca Bercovici, après le film d’horreur Ghoulies (1984) et ses immondes créatures sortant des chiottes. Rockula (1990) est une production Cannon, ce qui aurait pu être un gage de qualité… ou pas. Et au final, c’est la seconde option. Une comédie qui n’est qu’un prétexte fallacieux pour mettre en scène une comédie musicale. Et comme son titre l’indique, imaginez Dracula au pays du rock et vous obtenez ce piètre navet de 90min.


Le film narre l’histoire de Ralph, un vampire qui vit chez sa mère. Phoebe était la femme de sa vie, sauf qu’elle a perdue la vie, tuée par un pirate. Pour n’avoir rien pu faire pour l'en empêcher, Ralph est condamné à revivre inlassablement la naissance et la mort de sa dulcinée, assassinée tous les 22ans. Cela fait 300ans qu’il vit et revit la même chose, sauf que cette fois-ci, il s’est enfin décidé à se sortir les doigts du cul, afin de la sauver et ainsi, passer le reste de sa vie a ses côtés. En 1990, Phoebe est une rockstar, alors pour parvenir à l’approcher, il n’a rien trouvé de mieux que de monter lui-aussi un groupe de rock, appelé… "Rockula" (vous le sentez vous aussi le gros brainstorming entre scénaristes pour trouver le nom du groupe ?!). Et voilà Ralph, prêt à laver cet affront et sauver sa belle du prochain pirate près à la tuer.


Plutôt étrange ce film, quand on sait que Ralph n’a de « vampire » que le nom, en effet, ce dernier entretient une étrange relation avec son propre reflet (plutôt surprenant quand on sait que les vampires ne se reflètent pas dans les miroirs), sans oublier que ce dernier ne craint ni l’ail, ni les crucifix et encore moins la lumière du jour (il s’enduit d’écran total).


Ajouter à cela, qu’il s'invente un groupe de rock en l'espace de 5min pour conquérir sa dulcinée, et le voilà en train de gratter une guitare électrique comme s’il avait fait ça toute sa vie et dans la scène suivante (moment de gênance), il est grimé en rappeur 90’s et nous fait du hip-hop.


Enfin, mention spéciale à la séquence totalement WTF où Ralph, pour prouver à Phoebe qu’il est bien un vampire, se transforme en chauve-souris. Alors qu’on s’attendait à voir une banale chauve-souris prendre son envol… on se retrouve avec une chauve-souris dégueulasse et en surpoids (imaginez un nain sous le costume).


Vous l’aurez compris, le film vire dans le grand n'importe quoi et accumule les séquences de remplissage. Quant au casting, les acteurs avaient visiblement carte blanche, ça vous laisse une idée de ce qui vous attend…


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« Il est au courant. Cette tente a tout compris ! »


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le 18 déc. 2020

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RENGER

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