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Ce film aurait pu être bon avec un peu plus d’effort et de volonté, car il nous laisse malheureusement un gout d’inachevé ou plutôt un sentiment de travail bâclé. Tout y est au rabais, et l’histoire est juste un prétexte pour produire un film de Noël de seconde zone. L’œuvre est digne des téléfilms de l’après-midi en période de fin d’année, je crois même en avoir vu des bien meilleurs que ce dernier.


Un jeune étudiant, victime d’un mauvais tour de ses camarades, se retrouve isolé en plein désert affublé d’un costume de père Noël, juste avant le départ des vacances de fin d’année. Le problème est que son père lui a promis de lui donner une voiture de sport s’il rentrait pour Noël, mais le jeune homme craint de ne pouvoir y être dans les temps. Par ailleurs, il découvre que sa petite amie avec qui il devait rentrer à New York a choisi de faire le voyage avec son rival qui a fomenté ce coup. Ce voyage sera aussi l’occasion pour lui d’effectuer quelques bonnes actions afin de répandre la magie de Noël.


Les acteurs ne m’ont pas convaincu, Jonathan Taylor Thomas est insupportable de suffisance et d’arrogance, on a juste envie de lui mettre une bonne paire de claques dans la gueule pour qu’il retrouve un peu d’humilité. En ce qui me concerne, je n’aime pas sa gueule, ce qui ne m'a pas aidé à éprouver de l'empathie pour lui. À vrai dire, j’ai préféré son rival et j’ai trouvé le scénario bien injuste envers lui. J’aurais préféré que Jessica Biel, qui n’est pas vraiment exceptionnelle dans ce film, finisse avec lui.


J’ai beaucoup de choses à dire sur ce film, mais il ne vaut pas la peine que je m’y attarde vraiment. Je résumerais seulement en quelques mots comment l’œuvre met en évidence les travers de l’Amérique et de sa culture, car elle repose sur une morale très discutable : afin d’avoir son fils arrogant avec lui pour les fêtes de fin d’année, le père est obligé de le soudoyer. La jeunesse comme elle est dépeinte dans ce film a aussi de quoi nous laisser perplexes. Noël est aussi affreusement dépourvu de magie et de tendresse, et apparait sous ces pires aspects. On admire souvent les beaufs d'Américains obèses s'empiffrer de malbouffe et ils sont tous incroyablement stupides. Disons que ce n'est pas un film qui présente l'Amérique sous ses plus beaux aspects.


Si je n’ai pas aimé, je reconnais tout de même que l’humour fonctionne à certains moments, et que le rythme ne nous ennuie pas. C’est un film que l’on regarde sans difficulté, même s’il n’est pas très abouti.

Casse-Bonbon

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