Un ange avec un sexe

Histoire double où l'intrigue policière dissimule une intrigue "romantique".

Claude Brasseur, en vieux flic, craque pour Lio, la quasi-vierge qui n'a connu que sont mari Nils Tavernier, coéquipiers de nôtre misogyne préféré.

Lio rejoint la collection des archétypes féminine de Breillat, insaisissable et dégoûtée par sont sexe. Elle est le miroir d'une oppression exercé sur les femmes dans la normativité conjugale.

Mal à l'aise dans sont désir d'infidélité.

Ce paradoxe trouve sa résolution, plus que ironique, lors de la dernière scène à l'enterrement.

Cela ressemble bien à un conte ironique mais c'est oublié enfin de compte le portrait d'un policier en fin de course. Rajeunit par un amour interdit et essayant de gérer ses déboires.

Travaillant l'indistinction entre le masculin et le corps judiciaire, Breillat les superpose à l'image de ça structure narrative pour mieux, par analogie, en révéler les aspects inséparables.