Le film culte, qui collera toujours à la peau de Patrick Dewaere. On dit souvent de ce long-métrage d'Alain Corneau qu'il y'a eu un avant et un âpres Série Noire. Difficile d'imaginer qu’après Dewaere enchaînera des rôles plus noirs, de paumés, de détruits et rongés de l'intérieur par ses doutes et ses souffrances.
Sur le coup je pense à Beau-père, un mauvais fils et le bouquet finale : Paradis pour tous.
On dit souvent que les metteurs en scène on abuser de ses faiblesses pour mieux les exploiter au cinéma et inversement. Série noir est d'une violence tendu est visuellement dur, peut-être plus pour beaucoup de gens aujourd'hui avec la surenchère d'image épouvantable que l'on trouve partout et qui s'est non seulement généraliser mais aussi banaliser.
Le générique sur la musique de Duke Ellington renforce encore plus la noirceur du film. Il est evident qu'avec la prestation de Patrick Dewaere ne fait aucun doute. Voir un acteur s'investir comme cela pour son art fait tout aussi peur mais fait aussi l'admiration. Cette homme (Franck Pouplard) désespérer, prenant l'eau de partout, voit sa vie partir en mille morceau et va utiliser les méthodes les plus radicales qui s'imposent. Je pense que Patrick Dewaere était quelqu'un qui c'est sacrifier et pouvais mourir pour cette art de la dramaturgie ( ce qui s'en doute peut-être la un peu détruit) et comme on le sait l'art ou vivre pour son art a un coté autodestructeur.
Mais ce que j'aime dans ce film, c'est aussi son ambiance poisseuse, grise, déprimante qui pèse tout au long du film. Difficile de trouver de nos jours des œuvres aussi pesante en terme d'ambiance.
Un chef d'oeuvre du polar noir et un de mes films préférer.