Le film qui a remis au goût du jour le thème des serial killers. Un générique maintes et maintes fois copié, tous médias confondus. Pour ma part, un classique instantané, doublé d'une vraie gifle quand le générique de fin est tombé. C'est un film dont on ne ressort pas indemne.
Sur la base d'un scénario aussi habile que captivant, Seven nous met sacrément mal à l'aise. Non seulement parce qu'il suggère la violence bien plus qu'il ne la montre (ce qui est bougrement plus efficace que la violence exacerbée et outrancière de la série des SAWS), mais aussi parce qu'il parle d'une société en pleine déliquescence morale, rongée par le vice et la cupidité, la nôtre. Une société qui engendre des monstres, dont l'un est incarné par l'inoubliable John Doe, bien loin du cliché du croque-mitaine tel qu'on l'imagine...
Seven est donc un film d'une noirceur totale, où le mal s'infiltre partout tel une gangrène infernale et triomphe.
Pour un film hollywoodien, quelle claque !