Mother, may i sleep with danger !
Je vous avoue que je suis perplexe pour plusieurs choses sur ce film : son affiche, sa présentation, ou encore son titre VF : Mensonges, sexe et vampires. Mais qu'est-ce que c'est que ça ? En 1996...
le 4 avr. 2020
Quand j'ai vu James sur l'affiche, je me suis dit "mince, dans quoi s'est-il encore embarqué?" ! Faut dire que le beau ténébreux est un hyper actif et que depuis qu'il a terminé ses études (qu'il suivait en parallèle à sa carrière d'acteur prolifique), il réalise plus de films, produit, écrit des bouquins qu'il adapte au cinéma, ... je crois qu'il a envie de faire un peu de tout et je ne serais pas étonné un jour d'apprendre qu'il va être perchman sur un film de Gus van Sant... M'enfin, cette petite série B n'est pas aussi mauvaise que prévue.
L'intrigue, co-écrite par Franco (faut savoir aussi que c'est un remake et j'ai bien envie de voir l'original un de ces jours), n'est pas vilaine ; je m'attendais à des dialogues débiles comme souvent dans ce genre de téléfilm, et ben c'est plutôt correct. Les situations sont également intéressantes. Je m'attendais vraiment à des personnages mal foutus, des situations absurdes de non-sens et finalement il y a de bonnes idées. C'est même un peu gore aussi. Mais le coquin de James a également inséré quelques passages complètement loufoques, comme la mère qui suit sa fille et écoute des conversations de vampire sans se faire remarquer, alors qu'elle est pas très discrète... et dans la scène suivante elle a pas l'air très paniquée... pareil, le moment où sa fille invite sa petite amie, la pièce met du temps à tomber malgré de grosses évidences. Je ne peux que penser que c'était fait exprès. Et ça m'a bien fait rire (même si c'est pas fait exprès ça reste drôle).
Niveau mise en scène, on sent clairement le manque de budget, ça fait téléfilm... mais il y a de l'ambition ! Quelques idées visuelles plutôt bien trouvées, une BO sympa avec quelques passages hypnotiques. Bon, ça reste maladroit par moment, le côté kitsch de certaines scènes aurait pu être poussé plus loin, mais en l'état, la réalisatrice parvient à faire oublier, par moment, qu'il s'agit d'un téléfilm. Et puis le casting est bon, les acteurs offrent de belles prestations, on trouve quelques très bonnes gueules. La petite Tori Spelling, co-productrice, est convaincante au niveau du jeu, moins au niveau de sa plastique (la gueule qu'elle se tape, bon sang, saloperie de chirurgie) qui, heureusement, ne l'empêche pas de jouer (elle arrive même à pincer les lèvres, donc tout n'est pas perdu). J'aime surtout le gars qui joue Bob, il prend un pied pas possible à jouer le vampire. Et enfin, mention spéciale pour James Franco qui a le rôle le plus inutile qui soit : un metteur en scène qui reste assis béatement (mais il joue bien la béatitude, je m'attendais à ce qu'il surjoue), qui lâche une ou deux phrases (dont un "ce n'est pas moi qui leur ai demandé de faire ça, c'est génial"), il faudra attendre la fin pour qu'il se lève avant et après cette représentation théâtrale qui se termine de manière surréaliste. Les effets spéciaux sont cheap mais ça reste généreux quand même et les maquillages de fin sont assez cool.
Bref, il reste des creux par-ci par-là, la sensation que ça aurait pu être poussé plus loin, mais il reste de bonnes idées tant narratives que visuelles, et puis c'est quand même sanglant (par contre, on peut pas faire affiche plus racoleuse que ça).
Créée
le 19 juil. 2018
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