Sexual Drive
5.4
Sexual Drive

Film de Kôta Yoshida (2021)

Il est bien connu que plus on en parle, moins on le fait. C’est le cas avec "Sexual Drive" qui se complaît dans des situations incongrues, insolites, perverses et dérangeantes. (Avec plein de rock’n’roll en bande-son, sexe, nourriture et rock’n’roll, ah ! mais quelle trouvaille !) L’image est souvent surexposée, comme hagarde, erratique, les personnages sont tous filmés en état de crise, dans des huis clos particulièrement laids. Celui qui se retrouve être le personnage principal puisqu’il est présent dans les trois épisodes du film (affublés chacun d’un nom de plat japonais (il y a du concept) sature ses partenaires de discours où l’obscénité ne connaît pas de limites. Quant aux trois femmes, elles entretiennent avec la nourriture un rapport très sexualisé, d’où l’usage de très gros plans qui justifient le titre. Avec un gros supplément de graisse de porc.

abel79
1
Écrit par

Créée

le 25 nov. 2022

Critique lue 116 fois

2 j'aime

2 commentaires

abel79

Écrit par

Critique lue 116 fois

2
2

D'autres avis sur Sexual Drive

Sexual Drive
Cinephile-doux
7

L'art de la perversion

Sexual Drive est un triptyque dont les dénominateurs communs sont le sexe mais aussi la nourriture et un étrange personnage, nommé Kurita, qui intervient chaque fois en déclencheur, comme un...

le 5 févr. 2021

2 j'aime

Du même critique

Drive My Car
abel79
10

La voiture rouge

La montée en puissance de Ryūsuke Hamaguchi ne cesse de s'amplifier ; « Passion » était encore joliment timide, «   Senses » avait à mon goût un côté trop...

le 30 août 2021

9 j'aime

22

TÁR
abel79
5

Du goudron et des plumes

"Tàr" est la collusion ratée entre la volonté de confronter un vieux monde (une certaine notion de la musique classique) avec l’actuel, biberonné au wokisme. Cela donne, par exemple : "Je ne joue pas...

le 16 nov. 2022

8 j'aime

24

EO
abel79
10

L'oeil d'Eo

Eo est un joyau, un geste cinématographique sidérant, tant sont concentrés, dans un montage serré, des plans forts en à peine une heure vingt. Jerzy Skolimovski dit à la fin du film qu’il l’a fait...

le 29 nov. 2022

6 j'aime

18