Je ne fendrai pas les sages, je ne taquinerais pas les pourceaux. Shame, c'est simplement, c'est purement, Shame c'est banalement. Il n'est pas toujours des contrées très large ou nous trouvons des fonds de coton ou des gisements d'or. Shame se situe dans notre poche, vieilles capotes dans son emballage qui jamais ne baisera. Objet quotidien de nos oublis, vieux chausson où malgré tout, une gravier c'est enfoncer dans la laine.

Certes c'est banal, certes c'est anodin, mais Shame possède cette once de sensibilité, de replis dans ce qui nous est propre, dans ce qui nous gène. Raison potentiellement accordable a ce titre mièlleux, pourrave, sperme pétillant. Shame malgré son esthétique bobo-tv, intégré par l'art deco new yorkais d'un bret easton ellis, sa naïveté confondante malgré l'intention cynique du propos, la vrai richesse de Shame, se situe dans la marge blanche. A la périphérie d'une histoire universelle qui ne nous touche que peu (car venant d'une honte, irrationnel si j'ajoute) et pourant au plus profond des nos problèmes, de nos frustration modernes et urbaines qui toujours nous assaillent, la surface de Shame est ringarde, reste sous le polis les principales raisons de garder ce film. La profondeur donné à l'interprétation (peut etre plus a accordé au réalisateur qu'au jeu juste mais renfrogné des comédiens), la justesse d'un cadre qui précède le personnage et même le spectateur, le destin inéluctable contenu dans une echelle de plan ou dans un travelling, il y a dans Shame non une révélation, mais un cousin familier habitant dans la même ville, quelq'un que l'on connait, que l'on comprend, mais dont un secret inavoué en soubassement fait la compléxité, la richesse, l'amitié. Entre un homme et son pénis souriront les casses-pieds, entre un frère et sa soeur penseront les familles, entre un homme et lui-même minauderas le pire de tous (je m'excuse), entre l'homm et la ville écoutera le bonne élève, la vrai raison de Shame c'est pourtant
Ohouwen
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cuir cuir, cuir moustache !

Créée

le 26 avr. 2012

Critique lue 728 fois

3 j'aime

7 commentaires

Ohouwen

Écrit par

Critique lue 728 fois

3
7

D'autres avis sur Shame

Shame
Chaiev
3

Branle bas de combat

Donc après le trip ces pauvres flics (Polisse), ces pauvres handicapés (Intouchables), ces pauvres danseuses (Black Swan), ces pauvres bègues ( Le Discours d'un roi), ces pauvres dépressifs...

le 13 déc. 2011

192 j'aime

128

Shame
Velvetman
9

American psycho

Au coin de l’une des ruelles d’un New York translucide, le précipice est devant ses yeux. Ce quotidien morne et insensible, sonne les carillons aux heures attendues. Puis vint le coup de téléphone,...

le 19 févr. 2015

143 j'aime

9

Shame
DjeeVanCleef
10

New York New York

Ne jamais baisser les yeux. Plongée profonde dans les entrailles de la bête s'oubliant au tourbillon intense des plus bas instincts. Métronome pulsionnel, celui du bas-ventre, quotidien d'un fantôme,...

le 9 juin 2013

141 j'aime

57

Du même critique

La Planète des singes - Les Origines
Ohouwen
7

LES SINGES SONT VOS AMIS

Si cette pré-quel n'a de sens que pour le premier volet de la saga. Il n'en demeure pas moins q'une bonne idée, un concept tenace, une réponse censée au pourquoi de comment. Je dis oui sur le...

le 30 sept. 2011

5 j'aime

5

Les Contes du vaisseau noir
Ohouwen
2

Critique de Les Contes du vaisseau noir par Ohouwen

Il y avait la place pour un court d'animation vraiment puissant dans une tragédie sombre et macabre, mais à l'image du film Watchmen dans lequel s'inscrit son adaptation, le court n'est qu'une pâle...

le 11 janv. 2011

4 j'aime