Dans ce moyen-métrage il y a deux films : le film dont l’histoire nous est raconté puis un film dans ce même film qui
est un rêve du personnage principal
. On préférait bien sur la partie « film dans le film ». « Sherlock Junior » est connu pour le moment où Keaton traverse un écran de cinéma et se retrouve à plein d’endroits différents.
Je n’ai pas ri beaucoup pendant ces trois quarts d’heure malgré quelques bons gags mais rien qui m’avait vraiment amusé (alors que « Les lois de l’hospitalité », que j'ai découvert une semaine avant ce moyen-métrage, m’avait bien fait marrer à plusieurs reprises), en fait, je crois que ce n’est pas vraiment le but. Keaton semblait préférait les cascades au burlesque : en atteste cette longue course-poursuite où il est sur une espèce de moto à très vive allure traversant des tas de routes et prenant des risques fous pour libérer la fille à laquelle on a volé un bijou (et qui dans la réalité est sa petite copine). Cette partie course-poursuite est vraiment impressionnante et ce film juste avant nous montrait à nouveau un Buster Keaton bien malchanceux. Le film se termine
par un happy-end où le projectionniste réveillé imite son double sur l’écran de cinéma avec sa fiancée.
Il y a, par ailleurs, quelques répliques bien trouvées.