L'un des gros problèmes des productions japonaises sont les effets spéciaux qui sont cheap au possible. Ce Godzilla propose quelque chose de mieux qu'habituellement. Bon, ce n'est pas aussi bien que les meilleures productions hollywoodiennes, mais ça tient la route. Même si on peut voir certaines productions qui ne font guère mieux et qui diffusées sans problème dans le monde entier. Ce Godzilla est un énième numéro, pourtant il repart à zéro. Le gouvernement nippon découvre la bestiole. Ça paraît étonnant, mais c'est comme ça. L'histoire suit l'arrivée du monstre sur le pays et surtout, nous sommes au cœur de la réaction des autorités face au phénomène destructeur. Tout cela entraîne des tonnes d'échanges entre spécialistes et le gouvernement. Les sous-titres sont souvent illisibles tant ils sont nombreux. Il faut dire que les dialogues chevauchent les descriptions des lieux et les personnages, donc niveau lisibilité on repassera. Alors effectivement l'intrigue n'est pas difficile à saisir, mais il faut avouer que lire cet enchevêtrement de mots n'est pas très agréable pour le spectateur. Niveau spectaculaire, il y a de l'idée dans la mise en scène et la destruction est au rendez-vous. Seulement ce Shin Godzilla est long, tout ce bla-bla de bureaucrate n'est pas des plus captivants. Le rythme perd en efficacité à cause de ça. On finit par se demander si le réalisateur veut parler de l'administration ou d'un monstre destructeur incontrôlable.