Comment un réalisateur peut-il être à ce point en phase avec le sujet de son film et être à ce point à côté de la plaque au moment de le conclure ?
Ce n'est pas la seule question que soulève "Smiley Face" mais c'est la plus prégnante du lot. En voici quelques autres :

- Comment le film peut-il me paraitre finalement aussi moyen quand Anna Faris, une actrice que j'adore, y figure en gros plans les trois quart du temps, à faire ce qu'elle fait de mieux (n'importe quoi) avec une énergie réjouissante ?

- Pourquoi chaque scène drôle se contente de faire sourire, ou pire : faire songer à tout ce qu'on aurait pu ajouter ou changer pour qu'elle soit vraiment percutante ?

- Quel film culte aurait fait un sujet aussi délirant entre les mains d'un bon réalisateur ?

- Peut-on vraiment, en pleine possession de ses capacités mentales, filmer une comédie pendant 98% de sa pellicule et décider de conclure en vague drame tristounet aux relents pestilentiels de morale pré-mâchée ?
Ezhaac
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le 7 oct. 2010

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Ezhaac

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