C'est une histoire du monde en trois parties.
D'abord, l'ennui. Le vide. Un monde superficiel qui n'a rien à offrir. Et pourtant on se fait violence pour tenter de s'y intégrer, d'oublier ce qui nous en sépare. Tenter d'en profiter un maximum. La chirurgie esthétique, par exemple.
Ensuite, les récits. Trouver une logique, une explication, quelque chose qui fasse sens. Qui n'a pas forcément de lien avec ce que l'on vit, mais qui nous permette de le rendre intelligible, de passer au travers des jours. Qui finalement devient notre raison de participer à ce monde, qui dicte notre manière d'y agir.
Enfin, le groupe. Les gens, des gens. Qui ne sont pas exactement comme nous, mais qui comme nous s'ennuient, mais qui eux essayent de lutter, qui proposent quelque chose. Alors pourquoi pas, pourquoi pas aller avec eux ? Puisque tout cela n'a au fond pas beaucoup d'importance : c'est juste pour faire passer le temps.
Pour conclure, une vie. Brisée. Et donc un vide pour les personnes qui ont été sur sa trajectoire.
"L'apocalypse, elle est passée ? Elle arrive bientôt ? Ou bien est-ce qu'on est déjà dedans ?"
A la fin de la séance il y avait le réalisateur et un de ses potes. Il n'ont pas fait exactement ce récit là du film. J'ai préféré écrire ici ce que j'avais en tête au moment du générique. J'ai retrouvé beaucoup de choses dans ce qu'ils disaient, mais ils allaient plus loin et plus large. La discussion était un peu confuse quand même et j'aurai eu du mal à la retranscrire ici, vous m'excuserez.