Navet de l'espace

Au XXIIIéme siècle, la terre est menacée par une sorte de gros cylindre de l'espace qui veut détruire la terre parce qu'il n'y a pas de baleines dessus.
La Confédération est un peu la ramasse et l'Amiral Kirk et son équipage, désobéissant aux ordres, volent l'Enterprise et remontent le temps jusqu'au XXème siècle pour récupérer un couple de baleines pour sauver la Terre.
A San Francisco dans les années 70, nos amis en pyjama de l'espace ne font pas du tout tâche et Kirk trouve le moyen de rencontrer une charmante spécialiste des cétacés qui souhaite plus que tout sauver un couple de baleines élevé en captivité mais qui va être relaché.
Séparés en équipes pour réunir les éléments nécessaires au rapatriement des baleines, notre équipage légendaire part à l'aventure.

Ce n'est pas le meilleur de la série, c'est un fait : entre un Kirk super bedonnant en costard de velour lie de vin qui roule des mécaniques, un Spock parcheminé en robe de chambre de jedi, une lieutenant Uhura sanglée dans une improbable et trop petite veste militaire, il est difficile de croire au statut héroïque de nos héros.
Ils sont venus ils sont tous là néanmoins, avec quelques années bien tassées au compteur et en plus des sus-cités, on retrouve donc Sulu, MacCoy, Scotty et Tchekov, comme de juste, c'est toujours eux qui bossent.
Le scénario est vraiment crétin et le plaidoyer ecologiste passé à la truelle.
Mais je dois dire que le choc des cultures entre le XXème et le XXIIIème siècle était plutôt sympa et j'ai sourit.
Le film, gros navet devant l'éternel, remplit sa mission tout comme l'équipage de l'Enterprise : il distrait.