Contexte : Disney, le côté obscur ?


Voilà des mois, que dis-je des années que nous attendions tous, avec une fébrilité certaine, l'arrivée sur nos écrans de ce septième opus de Star Wars. Après l'annonce du rachat de la firme par le géant aux grandes oreilles, grande était notre inquiétude quant à cette suite très vite annoncée. Les rumeurs les plus folles circulaient, et beaucoup se préparaient à voir leur saga préférée se faire méchamment malmener par Mickey et ses petits copains. Très vite JJ. Abrams, après avoir d'abord refusé le bébé (pas fou le gars !), se laissait convaincre par le côté fan de la force, et rejoignait, non sans une énorme pression, le projet en prenant la tête de la réalisation. Nouvelle source d’inquiétude pour les puristes, voyant dans l'arrivée de celui qui avait déjà réalisé deux Star Trek un risque grandissant de venir abîmer la légende de Lucas. Finalement, arrivèrent les premiers trailers, et puis la fameuse bande annonce. Et c'est à ce moment là que l'on a commencé à se dire : "et si il y arrivait ?". L'heure est au verdict.


Il était un fan ...


Si l'on ne devait retenir de ce film qu'une chose, ce serait à mes yeux le respect que JJ. Abrams porte a l'oeuvre originale et qu'il ne manque pas de rappeler durant 2h16. En effet rares ne sont pas les plans qui placent les personnages comme de minuscules points sur des décors gigantesques, faisant écho à la place que lui-même, réalisateur, avait l'impression d'occuper face a ce monument du cinéma qu'est Star Wars. Et c'est d'ailleurs un premier élément de réponse à savoir si le film est ou non réussi. Abrams à respecter les codes de la première trilogie créée en 1977, là ou la prélogique (1999 - 2005) semblait avoir voulu se concentrer sur les avancées techniques, au détriment de ce qui avait fait la recette des trois premiers épisodes. Ainsi, tout au long du film, on ne peut s’empêcher de repenser à la première trilogie, et en particulier à l'épisode IV "Un nouvel espoir". C'est d'ailleurs l'une des critique qui ressort le plus, à savoir que ce septième film reprend la construction du premier. Dans les faits, on ne peut nier la ressemblance sur moult aspects, mais pour autant parler d'un banal copier-coller est une injure au travail fait pour ce film. Nous verrons plus tard que non, le film ne se contente pas de reproduire un schéma établi par Lucas en 1977, mais s'en inspire en cassant quelques codes. Par exemple l'une des grandes différences est l'absence de la figure du mentor (Obiwan dans l'épisode IV), qui laisse ici place à deux jeunes érudits le plaisir de se débrouiller tout seul et devoir se contenter de leur méconnaissances pour avancer dans l'histoire. Bien sur Han Solo prend en partie ce rôle de "guide", mais à ceci prêt qu'il ne maîtrise pas la force et qu'il ne possède de fait pas l'influence, tant sur les personnages que sur l'histoire (passée et présente), que ne pourrait posséder un ancien maître Jedi. Mais nous nous égarons, et nous reviendrons plus tard sur les personnages. Concentrons nous d'abord sur l'histoire.


Elle se déroule donc 30 ans après l'épisode VI, dans une galaxie ou un empire de substitution a repris forme et ou la république n'a pas réussi a prendre le pouvoir et ou ses membres se contentent toujours d'un statut de rebelles. Peut-être ici évoquerons nous un premier bémol, l'absence de contextualisation. Il est vrai que la fin du VI laissait présager d'un avenir plus radieux pour Leïa et sa bande, et que les revoir quasiment dans la même galère que 30 ans plus tard, après avoir pourtant détruit deux fois l'étoile noire (!!), laisse des questions en suspends. Comment diable en est-on revenu au point de départ ? Mais à l'inverse de nombre de critiques qui ont dénoncé une facilité scénaristique, je suis de ceux qui croient à une explication dans les deux épisodes à venir (et particulièrement dans le VIII). Car oui, Star Wars VII a la particularité, que n'avait pas autant les 6 précédent épisodes, de laisser beaucoup plus de question qu'il ne donne de réponses. Et pourtant les questions, elles étaient déjà innombrables avant que nous puissions entrer dans les salles obscures y chercher d'éventuelles réponses. C'est vrai, on voulait savoir qui était Kylo Ren ? Ou était passé Luke ? D'ou sortait Rey ? Pourquoi diable Finn était déguisé en Stormtrooper ? Ou encore quid de nos chers C3PO et R2 ? Autant de questions auxquelles Abrams a bien voulu répondre, mais ce n'est rien à côté de celles qui nous posent désormais.


L'intrigue tourne essentiellement autour de trois points. Le premier étant de savoir si les rebelles vont parvenir à empêcher le nouvel ordre de détruire l'ensemble des planètes abritant une résistance quelconque. Pour ce faire ces derniers utilisent une arme, grande-sœur de l'étoile noire, car environ 10 fois plus grande et plus puissante. Une mécanique connue, reconnue même, mais qui fait encore ses preuves dans l'univers galactique ! Autre point fort de l'histoire, que l'on comprend assez vite, est de savoir ce qu'il va advenir de Kylo Ren. En effet, on apprend assez tôt que ce dernier est le fils de Han Solo et Leïa et qu'il a sombré du côté obscur, après avoir pris soin de tuer l'ensemble de la jeune garde Jedi formée par Luke Skywalker en personne. Instable, aussi bien dans la lumière que du côté obscur de la force, il navigue entre deux eaux, et une partie de l’intrigue tourne autour de son choix final (sur lequel on reviendra LONGUEMENT, plus tard). Enfin et surtout, la grande question est de savoir ou est caché Luke Skywalker, et cela passe par un morceau de plan que les rebelles et l'empire tentent de récupérer pour mettre la main sur lui. Bref, des histoires dans des histoires, auxquelles se joignent les amours naissants de deux jeunes, Rey et Finn, aux destins croisés et qui leur confèrent une humanité et une naïveté certaine. Pour des raisons diverses, mais nécessaires à chacun, ils se retrouvent très vite extirpés de leurs conditions de vie respective. L'appel de l'aventure dirait un certain monsieur Campbell.


A la jeunesse, tu laisseras place !


Faisons justement un point sur le casting de personnages présents dans ce nouvel opus. L'une des forces du film est le dosage entre les anciens et les nouveaux. Si Han Solo est de loin le plus "en vu des vieux", il est accompagné par son compagnon Chewie, mais aussi ces vieux compères Leïa, R2-D2 ou encore C3PO tout au long du film. Et au delà de leur présence, c'est leur apparition qui m'a marqué. Pour chacun d'entre eux, Abrams a réussi a nous faire pousser un cri de joie (dans un Grand Rex chaud bouillant) et a nous redonner le sourire qu'on avait eu la première fois qu'on les avait vu. Un soin tout particulier a été donné à chacune de leur arrivée à l'image, toujours juste, voir inattendue. On pourrait appeler ça du fan service, au service de l'histoire ! Bien sur on ne peut pas parler des figures emblématiques de la guerre des étoiles et de leurs arrivées dans l'histoire nouvelle, sans parler de Luke, dont le nom revient tout au long du film mais qui ne laisse apparaître sa trogne qu'à peine quelques secondes à la toute fin du film. Son apparition à quelque chose de l'ordre du mythique. Il est devenu un mythe, non seulement dans l'histoire mais surtout un mythe dans le mythe qu'est Star Wars. C'est le principal tour de force de Abrams. Beaucoup l'attendait comme l'une des figures principales du film, et ça n'est que partiellement le cas, car on ne le voit jamais (ou presque) mais pour autant il est au cœur même de toute l'histoire. De ce point de vu, Abrams fait un sans faute, avec un traitement réussi de chacune des grandes figures de Star Wars.


Mais alors qu'en est-il des nouveaux ? On en distingue selon moi trois catégories. Les ratés, les bons, et les excellents. Et on va commencer par le plus inégal; Kylo Ren. Comme dit plus haut c'est le fils de Han Solo et Leïa et il est tombé du côté obscur. Remarqué dans les diverses bandes annonces pour son sabre laser qui a fait grincer des dents (mais qui pour autant arrive a être utilisé et, de fait, justifié pendant un combat au sabre !), il était présenté comme l'éventuel nouveau Vador. Avec son look plutôt réussi, bien qu'en deçà de celui de son prédécesseur, son arbre généalogique et son caractère colérique et instable, il avait tout pour en devenir grand. MAIS, il y un mais. Si d'aucun auront critiqué son aspect d'ados boutonneux lorsqu'il enlève son masque, c'est plutôt l'oublie de le lui remettre qui, à mes yeux, sonne comme une fausse note.


Explication :
Dans la scène de confrontation avec son père, ou le bougre est dans l'hésitation la plus grande, attiré par la lumière alors qui est du côté obscur (un traitement de la force par effet de miroir d'ailleurs très réussi dans le film et qui se démarque des 6 précédents opus), il finit par retirer son masque pour voir son père, et le fait tomber au sol, à ses pied. Alors qu'il est prêt a retourner sur le droit chemin, regardant dans les yeux son père qui tente de le ramener vers lui, Kylo Ren, au moment de rendre son sabre à son père, dans une scène assez réussie, décide finalement de tuer Han Solo, le transperçant (sans émotion aucune) de sa lame rouge flamboyante. Alors que notre cher Harrison Ford tombe dans les méandres d'un vaisseau sans fond (coucou fin de l'épisode 6, tu me reconnais ?), le masque lui reste aux pieds du jeune seigneur Sith. A ce moment il a définitivement choisi le côté obscur et... NE REMET PAS SON MASQUE ! C'est là qu'est l'erreur, car ensuite dans le combat final face à Finn, puis Rey, il est donc a visage nu, et ça lui enlève, disons-le, vraiment du poids.


Bref, parenthèse faite sur ce personnage, qui aurait vraiment pu être badasse (et qui peut encore le devenir dans les deux prochains opus), mais qui passe à côté, la faute à un choix que je ne m'explique pas encore. Mais qu'il se rassure, ce n'est pas lui le pire. En effet, le vrai personnage qui a surpris et déçu la plus grande majorité reste Snoke, le méchant des méchant, le Dark Sidious de la nouvelle génération ! Et celui-ci pose problème pour plusieurs raisons. Tout d'abord par son aspect, totalement réalisé en image de synthèse. Alors que Abrams a réussi, sur tout le film, a faire revire des maquettes au milieu d’effets spéciaux parfaitement maîtrisés, il est ici tombé dans l'excès technologique. A mi chemin entre Gollum et Voldemort, le Leader Suprême peine a convaincre. D'autant qu'il apparaît sous forme d'un hologramme géant, qui déconcerte a première vue. Lui reste pour lui son identité secrète (qui fait théoriser les fans depuis la sortie et qui lui laisse encore un intérêt certain), et quelques plans larges avec ses disciples posés à ses pied (et c'est le cas de le dire quand vous êtes face à un machin de 5 mètres de haut), qui sont de l’ordre du majestueux. Décidément, Abrams sait manier le gigantesque ! Pour finir dans le clan des déceptions, on notera la quasi transparence de Phasma, la fameuse Stormtrooper argentée, qui doit avoir à tout casser 3 minutes dans le film et tout autant de réplique. Une vraie déception tant on en avait parlé avant la sortie. Lui reste pour elle que sa dernière apparition peut laisser présager qu'on sera amené à la revoir dans les prochains épisodes, mais il n'en reste pas moins que c'est de loin le plus gros pétard mouillé côté casting.


Heureusement, après ces personnages en demi-teinte, arrive comme une nouvelle étoile (!!) montante, celle qui sort de loin comme le personnage le plus réussi de ce septième épisode, j'ai nommé Rey. Avec un personnage dont les conditions de vie rappelle celles de Luke dans l'épisode IV ou encore celles de Anakin dans l'épisode I, et qui se dote très vite d'un caractère fort, ambitieux, mais aussi parfois fragile, JJ. Abrams lui offre la place de celle qui crève l'écran. C'est la révélation de cet opus ! Son personnage, qui se retrouve au cœur de l'histoire et qui vient à découvrir la force, qu'elle apprend d'ailleurs avec une incroyable rapidité a maîtriser, semble promis à un destin de Jedi. Au même titre que les autres évoqués plus haut, les questions sur sa généalogie et ses liens avec les autres personnages se posent, et beaucoup se demandent si elle ne serait pas la fille de Luke. C'est d'ailleurs avec le sabre de son éventuel père qu'elle va manier les arts Jedi la première fois. Sabre laser qu'elle lui rapportera, à la toute fin du film, quand elle finira enfin par le trouver pour tenter de le ramener à son destin (le cadeau inversé, si on reprend les théories de Campbell). Rey est en tous cas le personnage le plus lumineux et le plus réussi parmi la jeune garde de personnages. Mais elle n'est pas pour autant seule. A ses côtés elle comptera sur Finn, avec qui elle verra naître une amourette que beaucoup on critiqué mais qui, une fois encore, est assez subtilement dosée pour ne pas polluer l'histoire. Finn lui est un ancien Stormtrooper, qui décide de quitter les forces de l'empire par conviction, après avoir assisté à un massacre (dans une scène d'intro a couper le souffle d'ailleurs). Mais à l'inverse de Rey, il est peu dégourdi et s'en remet à la chance et à des ailiers de dernière minutes pour se sortir de ses mauvais pas. Il apporte quelque chose de touchant et se voit devenir plus fort au fur et a mesure des événements, porté par son envie de plaire à Rey d'abord, puis de la protéger avant finalement de devenir déterminé au même titre qu'elle à accomplir leur mission. Une évolution réussie, mais stoppée par un ultime combat au sabre avec Kylo Ren qui le paralyse, et ne manque pas de faire référence à la cryogénisation de Han Solo dans l'épisode V. Il est inconscient à la fin de cet épisode VII, et le huitième devrait, sans doute, le voir revenir a lui pour rejoindre a nouveau Rey (et Luke !).


Bien sur on évoquera aussi Poe Dameron, un pilote rebelles avec qui Finn s’échappera de l'empire. On regrettera sa faible présence à l'écran, qui lui confère tout de même un charisme assez fort et le pressentiment que sa place grandira dans les épisodes a venir. Enfin, comment ne pas parler de celui qui à réussi ce qui était sans doute le pari le plus osé de JJ. Abrams, remplacer R2-D2 dans les cœurs des plus jeunes (et pas que). Je parle bien sur de BB-8, qui est le nouveau droïde de la saga, et qui se paie le luxe de dépasser R2-D2 en terme d'humanité. Un personnage d'autant plus important que c'est lui qui transporte les plans pour retrouver Luke, et qui est activement recherché. Il est un des personnages les plus humains de la saga toute entière, et venant d'une boule de ferraille, c'est fort ! Son traitement est très réussi, et son duo avec D2 pour dénouer le puzzle de la carte dans le final, une trouvaille excellente.


Vous avez demandé du fan-service ?


Pour conclure on ne peut pas passer à côté d'un élément qui fait lui aussi la force et la réussite du film. Le fan-service. Ultra présent, mais jamais exagéré, le film nous renvoie a une multitude de souvenirs de la première trilogie. Bien sur les vaisseaux comme le Faucon sont là, mais il y a mille autres choses. Et une fois de plus, comme pour le reste du film, c'est la justesse de Abrams qui marque. Le nom de la base ennemie par exemple, "Starkiller", premier nom donner à Luke dans les script originaux de l'épisode IV fait évidement parti de la liste. Au même titre que l’échiquier holographique dans le Faucon Millénium, ou encore le fameux sabre de Luke, qui lui aussi pose question puisqu’il avait disparu dans l’épisode 5, avec la main de son propriétaire, littéralement coupée par son père. On nous promet là aussi des réponses dans les épisodes à venir, et il va en falloir. Car les fans se sont réveillés, bien que certains n'aient pas appréciés, mais les petits nouveaux aussi. Et ils ont désormais envie de se reconnaître dans cette fresque intergalactique dont les codes ont été réutilisés à merveille dans cet épisode qui, n'en doutons pas, fera date dans la saga.


Car oui, je n'ai pas peur de le dire, ce film est pour moi l'un des meilleurs Star Wars qui a été fait, et frôle même le sommet du palmarès. Et je dirais à ceux qui lui reproche d'être trop prêt de la saga originale, qu'ils étaient les mêmes à s'inquiéter de ne pas retrouver ce qui avait fait le succès des premiers épisodes. Je le crois, si Lucas avait eu les moyens d'aujourd'hui à son époque, c'est ce film là qu'il aurait voulu faire en 1977. Si le film n'est pas parfait, ces défauts sont gommés par un ensemble de très haut vol, avec en point d'orgue une réalisation simplement parfaite. Bien sur la musique est au rendez-vous, mais il était l'un des seuls points pour lesquels nous n'avions pas d’inquiétude.


On peut donc dire que Abrams a fait mieux que remplir son contrat et rendre hommage a une oeuvre, il l'a atteint à son meilleur niveau. J'ai vu dans son film l'image d'un enfant à Noël devant le sapin, qui d'un coup devient lui-même le père Noël et doit distribuer les cadeaux après avoir tant aimés ceux qu'il avait reçu. Vous me faites devenir presque poète monsieur Abrams. Bravo.


Une chose est certaine pour l'épisode VIII : Plus grande encore, la pression sera.

Guistrom_R
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le 29 déc. 2015

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