Epouvantable Sarah.....

"Starry Eyes" partait si bien, avant de s'essouffler et de devenir ennuyeux, ne me sortant de ma torpeur, juste par le biais de scènes sanguinolentes à l'excès, avant de sombrer à nouveau dans le ridicule.

Sarah est une jeune femme, grande et fine, dont les fesses affolent les mâles en rut. Sarah travaille dans un snack pour payer son loyer, tout en courant les castings, pour décrocher le rôle, qui fera d'elle une star. Un rêve de jeune fille, qu'elle va toucher, mais à quel prix ?

Le problème du film est d'être, ce qu'il dénonce, ou raille, ça se discute. Alexandra Essoe est une actrice quelconque, tout juste sauver par une plastique, qui plaira à la plupart des hommes, sauf à moi....il en est de même pour le reste du casting, composé d'acteurs (trices), sans talents. Ils sont parfaits pour des séries aseptisées pour adolescents (es), en manque de chair dévoilée et d'intrigues aussi mince, qu'une ficelle de string.
Donc une actrice médiocre, qui joue le rôle d'une actrice médiocre, cela se tient, non ? Ce n'est pas un rôle de composition et on s'entend à tout moments, à la voir dévoiler sa plastique dénudée. Je spoile un peu, mais oui, vous serez comblé à ce niveau, mais dans ce cas, en un clic, vous trouverez mieux sur le net, au lieu de se taper 1h35, d'un DTV, dont le seul talent, c'est de ne pas être du "found footage", ce qui est rare parmi les productions horrifiques actuelles.
Puis Sarah, est une jeune femme bizarre, donc pas étonnant, qu'elle bascule dans un monde, aussi déviant qu'elle. Absence de suspense, d'intrigue, d'épouvante et autres sensations, sauf si vous êtes sensible à la vue du sang, ou de formes dénudées. C'est aussi du déjà vu, une secte dévouée au satanisme, le fait de vendre son âme pour obtenir le succès et le pouvoir, ça manque d'originalité. On sent la critique d'Hollywood, elle semblait intéressante au début, mais elle ne tient pas la route, en restant dans des chemins déjà traversés, dans tout les sens.

Très petit film d'épouvante, qui ne mérite même pas, de s'attarder dessus, ne faisant jamais peur, même au coeur de la nuit sombre, noir et obscure, ou on ne voit pas grand chose, c'est bien navrant.