Un gros merdier indicible & infâme, on se retrouve avec un film naze & ne ressemblant à rien

Bruno Mattei (toujours sous le pseudonyme de "Vincent Dawn") continu inlassablement de s’enliser dans la Série Z en exploitant jusqu’au bout son filon, à savoir la "Rambosploitation". Il use jusqu’à la corde un procédé qu’il commence à bien connaître, en enchaînant avec une constante régularité les production low-cost aux Philippines, de Double target (1987) à l’infâme Robowar (1988), le cinéaste italien semble se complaire à mettre en boite des nanars inintéressant au possible.

Alors que Strike Commando (1987) s’avérait être très décevant, en pompant allègrement sur Portés disparus (1984) & Rambo II : La Mission (1985), il n’en fallait pas plus au réalisateur pour y donner une suite (le marché de la vidéo avec ses nombreux rip-off de Rambo rencontraient (hélas) un certain succès, sauf que le succès n’était pas toujours synonyme de qualité).

Strike Commando 2 : Mission suicide (1989) n’a pas grand-chose à voir avec le précédent film, en dehors du titre, du nom du héros et du Vietnam pour toile de fond (donc vous pouvez amplement voir cette séquelle sans avoir vu le précédent). Signalons que Reb Brown a été remplacé par Brent Huff dans le rôle de Michael Ransom et que notre héros doit faire équipe avec une femme, histoire d’adoucir ce monde de brutes.

Le reste ne sera qu’un improbable patchwork entre le film de guerre, le film d’aventure façon Indiana Jones et… le film de ninja ! Un bon gros merdier indicible et infâme, où le réalisateur a pompé sur bon nombre de films tous aussi différents les uns que les autres, raison pour laquelle on se retrouve avec un film aussi naze, ne ressemblant à rien et porté par une distribution à l’image du film : très mauvaise.

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➽ Film vu dans le cadre d’une thématique « Rambosploitation »