Jeudi soir, Samuel a dévoilé une partie de sa nouvelle lubie à la fois géniale et délicieuse : accompagner Vertigo au piano lors d'une projection muette.
Nous avons eu l'occasion de visionner quelques passages accompagnés du jeu de piano (magistral) de Samuel, ce qui m'a permis d'entrer à mon tour dans un cycle obsessionnel, il me fallait enfin voir Vertigo.
Ma filmographie se construit de cette manière, si la description ou le ressenti de quelqu'un face à une œuvre me plaît, je plonge ; si elle m'envoûte, j'obsède ; si elle m'est juste, j'adore. Avant ça, ou si je n'ai pas rongé des articles parlant de l'oeuvre, je crois ne pas avoir très envie de la voir.
Samuel était juste, les couleurs sont divines, l'intrigue est rondement menée, la ville est belle, très belle - c'est tordu.
Il m'a donné une façon de regarder Vertigo que j'ai saisi au premier visionnage. Attendons maintenant de vouloir le revoir, puis d'y voir autre chose, ou peut-être pas.