Wesh le daron

TF1 est vraiment tombé au plus bas. Le pitch du père surprotecteur et de son gamin ingrat qui finissent par former une jolie famille soudée aurait encore pu passer, si le film n’était pas tombé si profondément dans le ridicule et la caricature. On moque depuis si longtemps la maladresse des scénaristes et des dialoguistes qui sont hermétiques à la jeunesse et qui en reproduisent les codes avec bien quinze ans de retard, que j’avais fini par croire que le message était passé. Force est de constater que non, puisque chaque personnage adolescent de ce téléfilm verse systématiquement dans la surenchère de cynisme et d’irrespect, à grands renforts de « wesh le daron c un ouf » et de « yolo on va grave kiffer » toujours complètement à côté de la plaque.

Quant aux adultes, ils ne sont pas en reste question plaque : Virginie Hocq est en roue libre niveau surjeu, Jennifer est à l’extrême inverse tant elle est peu convaincante dans son rôle, et Michaël Youn navigue entre ces deux registres du fade et de l’absurde, un peu perdu dans ce rôle qui ne lui convient vraisemblablement pas.

J’ignore pourquoi je m’évertue à espérer que TF1 nous servira un jour autre chose que cette infâme bouillasse télévisuelle dont la chaîne a le secret, puisque de toute façon, son public de ménagères atrophiées des méninges ne mérite pas mieux que ça.