Tekken : The Motion Picture
4.6
Tekken : The Motion Picture

Moyen-métrage d'animation de Kunihisa Sugishima (1998)

Tekken : The Motion Picture. Voyage à travers une mascarade.

Pour commencer,


Je suis éperdument fan de l'univers Tekken (enfin, les trois premiers volets de la première Playstation). J'ai adoré jouer depuis tout petit à ce jeu, l'ambiance très kitsch, le gameplay simple mais efficace, la variété de personnages et des différents décors. Alors je me suis intéressé à ce film animé que je n'ai guère vu depuis quelques années. Je l'ai vu une première fois étant enfant, j'ai bien aimé, mais je ne sais plus pourquoi. Maintenant que je viens de le regarder à nouveau, je sais pourquoi j'avais aimer ce film : C'est parce que j'avais genre 10-11 ans et que je voyais un dessin animé de Tekken.


Bon, ça c'était pour la petite introduction.


Maintenant on va passer à la partie intéressante du sujet.


Alors, le film commence par une intro plutôt classique, des images fixes appuyées par une voix off. On y voit des images de guerre (Le célèbre tableau de Delacroix intitulé "La liberté guidant le peuple") et on y écoute une voix off qui donne un ton virile sur les rapports Homme-Guerre. Le narrateur nous explique avec un brin de philosophie que l'homme est né pour la guerre, que c'est dans son instinct etc...


Le film commence de cette manière, ce qui est fort louable pour un film qui s'appelle "Tekken".


C'est alors que la première scène arrive : Jun, enfant, qui pleure son lapin. En effet, l'animal s'est fait attaqué par un chat sauvage, ce qui met notre chère protagoniste dans une tristesse considérable étant donné que c'est encore une enfant. Kazuya, qui passait par là, vient la réconforter, en lui disant au passage qu'il veut devenir le plus fort du monde... Heihachi, le père de notre future terreur, entend ça et lui fait comprendre que ce n'est qu'une "larve" et le jette dans un précipice parce qu'il en a marre d'éduquer un faible, Jun se met à sa poursuite. C'est alors que Jun se réveille, cette scène était un flashback de son enfance. Une scène d'ouverture classique mais efficace.


Jun se rends alors à son poste de travail, elle est espionne au service de la police. Le commissaire lui donne cette mission : Infiltrer le tournoi "Tekken" organisé par Heihachi. C'est alors qu'elle se remet à avoir ses flashback de son enfance perturbé par ce dernier. Sur le terrain, elle croise Lei Wulong, qui l'accoste avec une technique de Kung-Fu...


Un hashtag #metoo plus tard, ils arrivent à destination et essaient de forcer le passage en combattant les gardes, manière cavalière d'infiltrer un endroit. Les bruits causés par nos espions en herbes attire l'oreille d'Heihachi. Ce dernier leur propose de combattre un de ses sbires, Bruce Irving, s'ils veulent passer au portillons. C'est alors que Jack, un cyborg handicapé mental promenant une petite fille en phase terminale sur son épaule, intervient dans la confrontation et donne au spectateur un combat de la durée incroyable de 4,56 secondes.


Pendant ce temps, Lee engage Nina Williams pour assassiner Kazuya durant la nuit, pendant qu'il se farci sa soeur Anna, simulacre de Mia Wallace. Dans le hasard le plus tumultueux, Kazuya se réveille 5 secondes avant que Nina n'ouvre le feu, il avait fait un cauchemar... Ou plutôt, il avait eu un flashback, le même que Jun et le même qu'on se tape tout au long du film, soit 57 minutes de scène avec l'autre conne et son lapin de merde.


Quelques combats aléatoires plus tard dans la jungle, Lei et Jack infiltre le laboratoire secret du Dr.Boskonovitch car lui seul connaît le remède miracle pour sauver la petite fille. Pendant ce temps-là, Jun rencontre Kazuya, des flashbacks interviennent, Nina réessaye de tuer Kazuya, elle s'embrouille avec sa soeur à l'aide de fusils d'assaut et de lance-roquettes, Jun essaye de convaincre Kazuya que de vouloir tuer son père pour se venger, juste parce qu'il a voulu le tuer étant petit en le jetant du haut d'une falaise, c'est pas gentil.


Se suit encore des combats avec des personnages randoms pour nous rappeler ce qu'on regarde. Jusqu'au combat final de Kazuya contre Heihachi. C'est à ce moment que Jun réussi à convaincre Kazuya que c'est vilain d'être méchant grâce au stratagème du "pendentif avec une photo dedans". Heihachi meurt dans l'explosion, parce que : Qui dit "combat final", dit "explosion". Et tout le monde réussi à s'en tirer, y compris d'autres personnages de Tekken qui n'étaient pas la pendant tout le film, des personnages tels que Paul ou Yoshimitsu...


La, c'est le moment de la dernière scène, dans la forêt, Jun et son fils "Itochi", pas Jin hein, mais Itochi, qui aime apparemment l'histoire du lapin agonisant.


Voila, c'était Tekken : The Motion Picture.


Un film animé d'une qualité qui laisse à désirer à cause de quelques légers défauts qui peuvent chatouiller certains fans de Tekken :


-Lee Chaolan ressemble à un travesti à la retraite.


-Yoshimitsu n'est pas dans le film, en fait si, mais il est juste à la fin quand tout le monde s'en fout et il joue un buisson. Sans déconner, il est un des personnages les plus intéressant, j'irais même jusqu'à dire qu'il mérite son spin-off.


-Le doubleur de Kazuya est shooté au Vicks Vaporub.


-Les flashbacks sont ultra niais et répétitifs.


-La trame scénaristique est foireuse et confuse.


F I N . . .

Necromolestor
3
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Créée

le 1 févr. 2018

Critique lue 1.2K fois

Necromolestor

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