When I was a child, I was Spiderman.
Reboot, reboot, ça veut dire quoi Reboot? Ce n'est pas tout à fait un remake, ce n'est pas tout à fait une création originale... On pourrait définir cela par une adaptation cinématographique d'une oeuvre ayant déjà fait auparavant l'objet d'une adaptation. Et quand on est fan de la trilogie d'origine, il est difficile de s'en démarquer.
Et c'est là tout le problème de ce film. Spiderman, on connaît tout de lui. Ses origines, ses premiers pas en tant qu'homme-araignée, ses premiers amours, ses pouvoirs, ses combats épiques. Que dire d'autre après tout cela? Et bien Marc Webb, au nom prédestiné ("web" en anglais signifiant "toile"), a su renouveler le personnage. Au point d'en faire un film nouveau, plus proche des comics d'origine. Exit Mary-Jane Watson, place à la rafraîchissante Gwen Stacy! Plus de Harry en meilleur ami, Peter n'est pas seul, mais n'a pas vraiment d'amis non plus. Il est geek, solitaire, intello. Marc Webb a réussi à jongler avec les différents caractères de Parker pour en faire un personnage complexe et attachant. Il prend son temps, Marc, pour installer le film, et ce n'est pas plus mal. Peter découvre lentement ses pouvoirs, ce qui ajoute de la crédibilité.
Autre point fort de cet opus : l'humour. Certaines séquences sont assez sympathiques, comme le clavier d'ordinateur, ou le combat sur fond de musique classique. Mélange des genres, ou humour "commercial"? Peu importe, ça fait rire, c'est l'essentiel.
Certains plans sont des purs trouvailles, comme les plans subjectifs, ( en POV, à la première personne), ou bien la caméra qui suit Spiderman sur certains plans. Ca peut donner le mal de mer, mais ça change des plans fixes. En 3D, cela peut avoir son petit effet.
Alors, me direz-vous? Pourquoi pas 10? Parce que Spiderman était mon super héros de référence, et j'avais donc des affinités avec les personnages de Sam Raimi. Je ne suis donc pas rentré totalement dans ce reboot. Autre point négatif, le méchant. Le Lézard n'est pas très réussi, et donc pas digne d'un blockbuster à 215 millions d'euros.
En quatre mots : Je vous le recommande.