The Amazing Spider-Man par Johannes Roger
Plutôt agréable, assez divertissant et spectaculaire même en 3D, si les motivations pécuniaires de ce reboot son évidente, on peut s’interroger sur son intérêt artistique. On peut également jouer au jeu des différences avec la version de Raimi. Marc Webb privilégie l’intrigue sentimentale au détriment de l’aspect moral et psychologique, il fait également de son héros un être vulnérable, qui revient de ses virées nocturnes épuisées et blessées, mettant ainsi à mal le mythe du super héros invincible. Le film doit également beaucoup à la performance d’Andrew Garfield, incarnation idéal d’un Peter Parker adolescent à la fois orgueilleux et peu sur de lui. Je mentirais donc si je disais ne pas avoir passé un bon moment, preuve encore qu’Hollywood peut injecter de l’art dans ses projets les plus cyniques et mercantiles.