The Dark Knight - Le Chevalier noir par Geneticien

Nolan est un sacré génie. Ce gars là me ferait avaler n'importe quoi. Au départ, je n'y ai pas trop cru, Begins était un peu chiant, un peu trop original mais ayant le mérite de poser les fondements de la mythologie.

Et là, vient le second opus. La production la plus dure ! Elle doit synthétiser le 1, annoncer sa propre histoire, finir sa propre histoire pour enfin annoncer la prochaine évolution.

Mais The Dark Knight ne se loupe jamais, le joker est magistral, c'était un peu devenu le personnage cliché, mais Nolan le sublime.
Il crève l'écran, rivalise d'imagination, lance un défi moral aux spectateurs, nous force à nous poser la même question que Batman : Mais pourquoi ? Le chaos pour le chaos ? Qu'est ce que ça veut dire ? Le premier anti-héros gratuit, baigné dans la contingence.

The Dark Knight est avant tout un parcours dans l'évolution psychique d'un héros qui finalement n'a rien d'un héros, c'est un paria qui doit constamment lutter pour se différencier de ceux qu'il combat. On le voit lutter, non pas physiquement, mais mentalement.
Non pas contre le Joker, mais contre lui-même, contre la façon dont il veut être perçu, sur le rôle qu'il veut jouer et puis finalement, sur le rôle qu'il doit jouer.

Nolan a su retranscrire l'essence de Batman, ce film est chef-d'oeuvre. Je ne rêve plus que d'une seule chose : The Dark Knight Rises. Et croyez moi, film culte en vue.