... une femme...

Second volet du diptyque "The disappearance of Eleanor Rigby" (si on ne compte pas le segment "Them", regroupant les deux films en un montage d'à peine deux heures), "Her" s'attarde cette fois sur le point de vue de la femme, personnage précédemment mystérieux et insaisissable, ici au premier plan.

N'ayant pas accroché plus que ça au précédent "Him", je pensais naïvement que mes réserves provenaient simplement du point de vue illustré, espérant que celui de l'épouse soit plus intéressant, car au coeur même du récit. Manque de bol, je crois que cet opus m'a encore plus déçu que l'autre.

Les qualités remarquées dans "Him" sont toujours bien présentes, à savoir une mise en scène soignée et élégante, un sujet difficile traité avec pudeur et une interprétation irréprochable, gagnant en plus la participation de William Hurt. Mais si la douleur ressentie par le personnage incarné avec talent par Jessica Chastain est bien compréhensible, je ne me suis jamais senti concerné par ses déambulations dans un New York branché et petit bourgeois, trouvant même le temps affreusement long.

Si l'on excepte sa conception même, intrigante, "The disappearance of Eleanor Rigby" ne reste pour moi qu'un drame banal, certes bien fait, mais convenu, froid, et mille fois vu et revu.