Tout d'abord je m'excuse pour le style de cette critique que j'écris alors que tel le dauphin, je ne fonctionne qu'avec un demi cerveau pendant que l'autre moitié se repose ( hé! c'est 1h du mat' et je suis fatigué ), bref.
Après "requiem for a dream" je pensais ne plus trouver de film suffisamment intense pour me retourner l'estomac, me chambouler.
Je me suis trompé.
C'est par le plus grand des hasards que je suis tombé sur ce film, en fait c'est en lisant une critique que je me suis dit: " ça a l'air intéressant, let's go !"
Surprise, surprise, surprise, je m'attendais à tout sauf à ce qui m'a été présenté.
Bon, le début post-apo un peu bof bof ne m'a pas super captivé mais l'histoire s'en va crescendo .
A partir de la tentative de sortie ratée le scénario était tout tracé, prévisible et c'est le seul gros hic de ce film selon moi: au bout de 20 minutes on pouvait anticiper la fin.
CEPENDANT (oui en majuscule parce que c'est important) il n'y a pas eu une seconde où je me suis ennuyé.
La tension s'en va croissante, on est tenu en haleine par le dénouement qui se profile .
Folie due à l'enfermement diront certains, perte de tout repère matériel diront d'autres, enfin on peut concevoir que les traits de caractères très divergents des personnages ont permis de mettre en place cette situation, cette bestialité, cette souffrance psychologique bien entretenue par la mère dont la perte de sa fille a accéléré la folie.
Le sadisme, la violence physique et psychologique sont tellement intenses qu'on ne peut que ressentir les émotions superbement retransmises par des expressions faciales et des cris pour la plupart très réalistes ( superbe doublage pour une fois ).
A tout cela s'ajoute une bande son remarquable, le piano si doux et discret amenant un superbe contraste avec les images ainsi qu'une ambiance propre à l'introspection et au questionnement sur la bestialité réelle qui ressort chez l'homme condamné.
Níðstang
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Les plus belles claques esthétiques

Créée

le 14 juin 2012

Critique lue 513 fois

2 j'aime

Níðstang

Écrit par

Critique lue 513 fois

2

D'autres avis sur The Divide

The Divide
Spark
8

Et l'héroïne ressemble à Thirteen !

Xavier Gens nous a scénarisé et réalisé Frontière(s), produit La Horde et on peut ajouter à son palmarès la réalisation de Hitman. N'ayant pas vu le dernier mais me fiant au consensus autour de sa...

le 1 févr. 2012

31 j'aime

37

The Divide
KangooNomade
2

Facepalm Nucléaire

Attention, la critique suivante à été écrite par un type légèrement saoul, en furie, et vers 4h du matin. Je vais attaquer par la technique : de ce côté-là, il n'y a rien à reprocher. C'est pas trop...

le 28 avr. 2012

27 j'aime

4

The Divide
Gand-Alf
7

Where is my mind ?

Suite à l'expérience désastreuse de "Hitman", Xavier Gens décide de prendre ses distances avec les gros studios et s'en va tourner son nouveau film tout seul dans son coin. Après un tour fait dans...

le 19 nov. 2013

21 j'aime

1

Du même critique

Van Helsing
Níðstang
7

Critique de Van Helsing par Níðstang

Van Helsing est un film vraiment surprenant. Le scénario ne tient pas la route, la psychologie des personnages laisse à désirer, les dialogues sont entre le convenu et le ridicule. Pourquoi attribuer...

le 29 mai 2012

6 j'aime

Elephant Man
Níðstang
10

Rien ne meurt jamais

Il est difficile d'être succinct pour décrire ce film tant il est riche, que ce soit la bande-son, les procédés cinématographiques, la psychologie, la symbolique. Pour commencer, 1884 Londres, John...

le 16 juin 2013

3 j'aime

Souvlaki
Níðstang
9

It matters where you are...

Le shoegaze ou ma révélation musicale de l'année. La beauté des voix, la douceur des mélodies et la mélancolie, cette putain de mélancolie! Pour moi, c'est un peu comme si on avait mélangé du doom...

le 2 oct. 2013

2 j'aime