Une série B cheesy à souhait portée sur tous les postes possibles par Ted V. Mikels qui ne devait pas avoir grandes finances quand on voit s'enchainer les problèmes techniques (mise au point, son, éclairage, raccords jour/nuit, effets lumineux d'explosion ajoutés sur la pelloche) et le mauvais jeu d'acteur généralisé. Un film de spygirls dans la lignée des Drôles de dames, avec choucroutes sur la tête, fringues flashy, grosses bécanes IBM à cartes magnétiques, tellement sérieux dans ses clichés qu'il ressemble à une parodie au 1er degré (ce méchant qui prend une pose sardonique en regardant au loin pour expliquer ses plans). Et le script a ce talent d'être aussi simple que confus.
Étonnamment, The Doll Squad évite toute nudité alors qu'il transpire l'exploitation. Mais comme le dit Francine York : "sex and security don't mix !". Vu en VA sur le BR de Vinegar Syndrome mais il existe une VF superbement intitulée Superflics en jupons (et même chroniquée sur Nanarland, je le découvre).