Pour animer les scènes de jeu sur le terrain, les animateurs ont dû faire preuve d'un travail acharné. Ils ont certainement dû s'arracher les cheveux plus d'une fois. Les séquences sont véritablement époustouflantes dans leurs mouvements. Seule la 3d pouvait retranscrire la complexité des phases de jeu d'un match. Les animateurs s'attachent à respecter le visuel papier du manga. Avec Inoué aux commandes il pouvait difficilement en être autrement. Le mélange 2D, 3D fonctionne bien, même si on observe tout de même une différence entre les deux techniques.
Le film s'ouvre sur le désir d'un jeune frère d'égaler son aîné en atteignant le même niveau que lui sur le terrain de basket. Cette partie du film dégage clairement une atmosphère japonaise, imprégnée de mélancolie autour d'une époque révolue. L'intrigue est soutenue par un drame familiale qui plane sur l’ensemble des membres de cette famille. Si le début du film est captivant, ce qui le propulse véritablement au sommet, c'est la partie dédiée au basket. Inoue démontre une maîtrise impressionnante pour créer une intensité palpable dans les séquences de jeu, captivant ainsi le public et le plongeant au cœur de l'action.
L'équipe se nomme Shohoku, bon le nom est fait pour créer un mauvais jeu de mot, c'est celui de mon titre de critique.
Chaque mouvement sur le terrain est captivant, chaque dunk est une explosion d'énergie qui électrise l'atmosphère. Le réalisme des matchs, combiné à une mise en scène dynamique, transporte le spectateur dans l'univers passionnant du basketball. En outre, les moments de pause entre les phases de jeu offrent des instants de réflexion et de développement des personnages, renforçant ainsi l'impact émotionnel de chaque point marqué ou perdu. The First Slam Dunk réussit brillamment à allier drame familial poignant et passion du sport, offrant une expérience cinématographique immersive et mémorable pour les amateurs de basket comme pour les spectateurs en quête d'émotions fortes.