Entre scènes d’action mal chorégraphiées, un Seth Rogen immonde et une histoire invraisemblable, Green Hornet a su insuffler à mon samedi après-midi des vertus soporifiques. Après avoir subi l’autre green, la lanterne, Canal+ m’a offert le choix de visionner ce Gondry ingeste, et je l’en remercie. J’ai pu faire ma sieste.
Déjà je n’ai pas du tout apprécié l’histoire de base, ce petit con pété de fric qui veut devenir justicier masqué alors que c’est une grosse baudruche sans talent. Heureusement qu’il a son acolyte asiatique pour faire des pirouettes et casser la gueule aux méchants. Lors de scènes d’ailleurs d’une mocheté sans nom aux ralentis proprement ridicules, dont même un certain Zack ne voudrait pas.
Ensuite, faut dire que pour jouer la cruche, Gondry a choisi Cameron Diaz qui tente vainement de se faire croire qu’elle a toujours 25 ans alors qu’elle en a 40 bien tassés. Dix ans d’écart avec l’incroyablement mauvais Rogen qui tente de la pécho, avec ou sans succès, je ne sais plus bien, j’ai du m’assoupir.
Au final, je mets donc un 5 indulgent, ou plutôt le 5 de l’indifférence comme me dirait un certain panda. Ni pour ni contre, bien au contraire en somme.
Ce qui est sûr, c’est que c’est le meilleur green des deux.