Un terne employé de banque renfermé se transforme en personnage cartoonesque, après avoir enfilé un masque sorcier qui libère son vrai moi, toutes ses pulsions les plus refoulées.
Agréable divertissement à la condition sine qua non d'être client du postulat de base:
L'incarnation d'un personnage de cartoon par un acteur réel.
A voir en famille, avec les enfants qui riront des gags visuels, des grimaces et performances de Jim Carey, seront charmés par le rythme, et émerveillés de voir un personnage de dessin animé prendre vie à l'écran, avec juste ce qu'il faut de nichons pour garder les papas devant.
Pour ma part, je préfère quand même Qui veut le peau de Roger Rabbit, et m'ennuie devant ce genre s'il n'y a pas d'enfants pour se fendre la poire et lancer des rires flûtés, parce que c'est quand même un peu basique niveau scénario, pas de quoi se lancer dans de grandes analyses:
c'est une comédie romantique avec des effets spéciaux, une nouvelle histoire de terne frustré se transformant en super héros du bien-du mal et qui en profite pour solder ses comptes avec un peut tout le monde.
Les thèmes de la persona, en tant que masque, de la grande responsabilité d'avoir de grands pouvoirs, du bien, du mal, du soi inconscient, ou autres thèmes un peu bateau, souvent traités dans les mythes de super héros, sont juste ébauchés, mais ce n'était pas le but du film de toute façon: ici, c'est du spectacle pour ceux qui aiment. Juste du spectacle.
Un démon sympathique.
Cameron Diaz utilise une très bonne marque de lentille de contact et son nichonlogue a bien travaillé, mais elle est exquise pour les yeux, Carrey fait du Carrey, le chien est bien dressé, c'est tout.
Le vrai Tex Avery est plus savoureux à mon goût, surtout les vieux.
Je sais qu'il existe une BD, je ne sais pas ce qu'elle vaut.
Pour conclure, le 2, le fils du Mask est beaucoup moins bien, et ils auraient quand même pu trouver un titre en français ces feignasses, et c'est tout ce que j'ai à dire sur le film.