Poison Girl
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« Only God Forgives » avait dérangé la critique et les spectateurs pour son ultra-violence oedipienne formalisée, le nouveau film de Nicolas Winding Refn provoquera les mêmes réactions qu’à l’accoutumée chez les spectateurs avec toujours une nouvelle proposition de cinéma éblouissante. Une oeuvre fascinante sur la beauté avec la découverte de Sofia Coppola, Elle Fanning, sous la houlette du réalisateur danois.
En nous plongeant dans les dessous des strasses et paillettes de Los Angeles, « The Neon Demon » fait office d’oeuvre singulière et dépaysante, ou le choc est immense. Une jeune femme débarque à Los Angeles pleine de rêves et d’espoirs sur sa carrière de mannequinat entachée de désillusions fatidiques. David Lynch, David Cronenberg, Paul Schraeder ou Dario Argento sont passés par cette histoire de descente aux enfers, c’est au tour du réalisateur danois de s’y attaquer avec son formalisme si singulier, où les lumières colorés côtoient l’horreur pour donne une fable très étrange sur la quête de beauté.
De ce postulat de départ éculé jusqu’à la moelle se dégage donc une réflexion sans concession sur la Beauté, élément centralisé sur un personnage : Jeese, nouvelle arrivante à L.A. Le visage juvénile d’Elle Fanning fascine et attise les regards de ceux qui la croisent : Ceux des hommes, fascinés ou libidineux face à elle, comme ce maître de motel joué par Keanu Reeves (qui visiblement ne semble pas être sorti de son rôle de « Knock Knock« ) mais surtout les regards de ses concurrentes professionnelles, désireuses de jeunesse et de corps parfaits jusqu’à un niveau des plus dérangeants dans la dernière partie du film. Dans un milieu sinistre dissimulé sous des néons et des paillettes artificielles, Jeese y rencontrera la gloire et la chute sous la caméra de son alter-ego masculin.
(Lire la suite sur Les Brouillons du Cinéma :
https://lesbrouillonsducinema.wordpress.com/2016/06/08/the-neon-demon-la-beaute-de-jeese-winding-refn/)
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Créée
le 9 juin 2016
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