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Il m'entraine, au bout de l'ennui
Si l’on en croit la vision du le réalisateur, ce film est aussi beau et vide que le milieu qu’il évoque.
Alors je veux bien que le contraste entre la forme et le fond fasse écho au contenu, sauf qu'aucune construction crédible de personnage ne nous y intègre.
On se retrouve devant un pur exercice de style, plaisir égoïste de réalisateur aussi vide d’humanité que d’enjeux.
Certaines scènes auraient pu paraitre subversives mais comme les personnages qui y sont présentés n’ont aucune substance, et que ni empathie ni immersion ne fonctionnent, elles sont juste grotesques et maladroites.
Le film est donc le meilleur argument que l'on puisse opposer à l’opinion partagée par les personnages, à savoir que la beauté se suffit à elle même.
On pourra argumenter que c'est justement là toute la démarche du réalisateur, de contredire ce discours par sa mise en scène. En effet la démarche est intéressante, mais dans les faits, ça reste poussif.
Il faut plus qu'une belle intention auteuriste pour retenir l'attention d'un spectateur pendant deux heures, en tout cas quand il s'agit de la mienne.
Par contre le générique est chouette, c'est toujours ça de pris!
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Écrit par
Créée
le 16 juil. 2016
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