The Park est une énième purge dans la filmographie d'Andrew Lau, un réalisateur incompétent, prolifique en la matière. Un film qui fait s'interroger sur ce que les spectateurs occidentaux peuvent bien tous trouver à Infernal affairs, hormis son script... car le premier volet, pourtant inlassablement célébré, montrait déjà les terribles limites d'Andrew Lau cinéaste. Livrant un patchwork illisible d'images, incapable d'enchaîner des plans cohérents et de monter une séquence sans effet de manche, le bonhomme accouchait d'un prototype du "thriller à regarder au moins 2 fois", pour mieux comprendre qui est qui ou qui fait quoi et dont on ne pouvait qu'espérer un "refaisage". Heureusement pour son excellent script, Martin Scorsese exaucera cette prière et s’acquittera de la tâche avec bonheur et une maîtrise technique de l'outil cinématographique dépassant en TOUS points l'original.
De toute façon, il suffit de parcourir la filmographie de Lau pour se rendre compte de son niveau. The Park n'est qu'une nouvelle confirmation. On dirait du Damian Chapa, soit le degré zéro de la réalisation.