The tree of lie

The tree of life était le deuxième Malick que je voyais, le premier ayant été To the wonder. Et mon dieu que je ne ferai plus la bêtise de perdre deux heures devant ses films. Devant ses délires sur la nature. Devant ses longs (et le mot est faible en l’occurrence) plans d'une grande beauté, mais d'une futilité et d'un ennui absolu.


Ça commençait bien pourtant. L'histoire prenait forme, on commençait à voir ce que ça allait donner, ça s'annoncer bien. Mais j'ai vite déchanté.
Alors arrive les vingts looooooooooongues minutes de plans spatiaux, ou autres formes indéterminés dont je n'ai pas vu l'utilité. J'ai vraiment hésité à passer directement au chapitre suivant ... Certes les images sont belles. On m'a expliqué ce que ces plans symbolisent. Mais c'est d'un ennuie si grand que je ne peux le tolérer. Et en prime pendant tout ceci, on a droit à quoi en fond sonore ? Une musique digne de la messe ! Youpi !

Enfin, on revient à la réalité (quoique ...) et on reprend l'histoire. On a droit à une histoire assez plaisante à suivre, avec des personnages intéressants, j'ai tout de même pris goût en film pendant ce passage.
Le film est très beau (évidement, ça serait pas un Malick sinon), c'est donc aussi un plaisir pour les yeux.
Mais à la fin, on revient dans le délire des plans inutiles (à mes yeux), de la musique religieuse, et je me fais chier encore.


On m'avait dit "Regarde ce film ! Tu verras tu auras foi en l'humanité après ! "
Hum ... comment vous dire que la personne m'ayant conseillé ce film a ... souffert. Pas autant que moi devant The tree of life, mais j'ai essayé.
En parlant d'essayer, après quatre heures gachées devant des Malick, je pense que jamais, JAMAIS plus je n'en regarderai. Trop de déceptions.