Le deuxième gamin, le petit blond, c'est obligé que c'est le fils caché de Brad Pitt, tsé quoi.
Alors c'est beau. C'est beau. C'est beau. C'est beau. C'est beau.
C'est beau. C'est beau. C'est beau. C'est beau. C'est beau.
C'est beau. C'est beau. C'est beau. C'est beau. C'est beau.
Et après ? Cest beau. C'est beau. C'est beau. Mais c'est long.
The Tree of life, grande déception. Je me donne la liberté de dire vraiment ce que je pense. C'est d'autant plus rigolo que je l'ai vu avec quatre personnes dont la plus mauvaise note est 8.
Impression d'être prise en otage par des images toutes plus merveilleuses les unes que les autres, qui revendiquaient le premier prix de beauté à chaque regard. Miroir, miroir, quel plan est le plus beau ? Hé, hé, regarde comme je suis fort, t'as vu, c'est encore plus beau là ! Et je te rajoute des symboles si tu veux, allez, prends-en plein la (gueule) vue, de mon talent de réalisateur maniaco-perfectionniste. À trop se complaire dans son talent mystique, Malick m'a complètement perdue et sans doute aussi le fil de sa propre narration.
Ce fut mon sentiment. Un peu comme quand on mange trop de glaces. Putain, c'est bon, mais trop, ça donne le tournis.
Bizarrement, j'ai aimé la partie "création de la vie sur Terre", on aurait dit un cours d'SVT. Heureusement que j'aime ça. Le milieu du film, avec la vie de la famille, m'a également plu, mais j'en aurais aimé plus ! L'arbre de vie... Trop d'arbres, pas assez de vie. Pas assez de relief, de consistance. La présence de Sean Penn n'est même pas à signaler. Brad Pitt est cool et les enfants jouent bien. Le deuxième est le portrait craché de Brad Pitt, bravo à ceux qui ont fait le casting.
Après, je comprends tout à fait pourquoi De Niro lui a donné la Palme. C'est un film unique, incomparable, une expérience à tenter. Un film original par son point de vue, mais là est le hic, j'avais tellement l'impression d'être en prise directe avec les délires de Malick, que j'ai trouvé ce film trop tourné vers lui-même. Il ne m'a pas embarquée, même pas émue.
Quand à me faire voir la beauté du monde, Pocahontas y a bien mieux réussi.