Il y a du Tarantino et du Park Chan Wook dans ce polar terminal. Avec sa science du cadrage et la cadence incroyablement soutenue du montage, l'énergie folle de The World of Kanako relève de l'inédit.
Les semblants de repères, comme ce détective archétypal partant à la recherche de sa fille, qui n'a rien à envier à Laura Palmer, sont une fausse trappe. En quelques giclures de sang, The World of Kaneko anhihilera tout sur son passage, l'innocence, l'amour, la famille, l'humanité.
Tetsuya Nakashima révéle un cœur noir anthracite, susceptible de donner des complexes à David Fincher. Polar terminal, je vous dis.