Choses magnifiques :



  • Thérèse évoque son désir infini et inassouvi pour sa meilleure amie, son unique amour : panoramique sur les rivages pleins d’écume. Thérèse évoque son mariage avec le frère de sa meilleure amie, bon parti : panoramique sur sa forêt de pins.

  • Noiret bœuf, le corps terrassé par la maladie se relève, toujours bœuf.


Chose déplaisante :



  • Thérèse Desqueyroux, personnage toujours sûr, inamovible, le film ne prend aucune distance avec son encrassement dans une petite supériorité intellectuelle. On est loin de l’Emma Bovary de Renoir, insipide une grande partie du film mais à la mort de laquelle naissait, une fois arrivé au terme du récit, une seule question obsédante : qui pour sauver la beauté ?
    (Et Noiret aussi bon soit-il n’est pas Pierre Renoir à propos de qui, tourné vers un tableau pour dissimuler sa détresse dans une soirée mondaine, on disait à sa femme « quel est donc ce drôle de corps que nous rencontrons dans cet angle du salon ? il est maintenant tout seul, comme en pénitence»).

molloy_
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le 15 mars 2018

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