A l'heure où je poste cette critique, Noel vient de passer. Mais c'est toujours la période typique pour visionner ce film d'animation...
Tokyo Godfathers est d'ailleurs l'un de ces films qu'il faut voir de préférence le soir, pépère sur son canapé ou sur son lit, l'esprit dépouillé de mauvaises ondes, et c'est dans cet état-là que l'on peut apprécier au maximum le film. Car c'est loin d'être un chef d’œuvre, mais cela reste un film rafraichissant, traitant de thèmes orignaux et différents de ceux que nous assènent les "japonaiseries" (attention, ce n'est pas là un terme péjoratif, j'adore les "japonaiseries"), doté d'autant plus d'un humour qui fait mouche. J'ai beaucoup apprécié le fait que l'histoire soit contée du point de vue de 3 sans-abris : là au moins, l'histoire se démarque de toute autre. Ce parti pris permet de nous faire peut-être découvrir de nouvelles choses, un peu leur "univers", tout en offrant une intrigue touchante, pleine de merveilles.
Malgré tout derrière la bonne humeur ambiante, des traits plus sombres de la vie sont abordés, comme l'abandon, la solitude, le regard des autres (et la différence?) et bien évidemment, la vie peu rose dans la rue.
La grande force du film réside en ces personnages, d'un charisme fou, auxquels il est facile de succomber à leurs charmes divers et variés...
Après certes la narration apparait comme "facile", les évènements se succèdent dans une totale irréalité (la Providence est du côté des héros!), mais quelques rebondissements sont bien amenés, et on ne peut que passer un bon moment devant Tokyo Godfathers...