7.5: Nowhere Middle Earth
1916, durant la bataille de la Somme: John Ronald Tolkien, lieutenant britannique, est à la recherche de son meilleur ami Geoffrey, engagé tout comme lui sur le champ de bataille ardennais. Comment ces deux romantiques rêveurs se sont-ils retrouvés ici?
Le voici donc ce biopic sur l’auteur de la sans doute plus fantastique saga jamais écrite. Les premières réceptions n’étaient pas tendres mais personnellement j’espérais un traitement similaire au Neverland de Foster où le rêve, la fantaisie et le réel se côtoieraient. Souhait exaucé.
Il y a peut-être quelques longueurs, particulièrement la romance entre le futur auteur et sa Muse musicienne, mais le traitement du rapport heroic-fantasy/réalité est absolument remarquable. A l’image du premier plan sur le champ de bataille où la fantastique musicalité de Newmann (méconnaissable jusqu’au générique de fin ai cru à Shore) et la transcription imaginaire nous emportent. S’ensuit la rencontre de la communauté de l’anneau d’Oxford et le bouleversement historique que marquera la première guerre mondiale. L’amour peut-il y survivre?
Une séquence guerrière rappelant game of thrones est à mon sens la symbolique même du film et de l’œuvre de Tolkien: le feu et l’air irrespirable s’y côtoient et si l’issue est peut-être un peu trop classique, cette quête de l’anneau mérite notre inscription, ne serait-ce que pour Hoult remarquable.
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