Depuis quelques temps, l’on peut se réjouir de voir émerger autant de premiers films, souvent intéressants, voir captivants. Il y a quand même quelques exceptions notoires dont celui-là fait partie. Mia Hansen Love n’a rien à nous raconter, encore moins à filmer. Cette chronique d’un homme perdu est sans relief… La cause principale en revient à son acteur, Paul Blain, qui possède certes un physique (la même félinité que son père, sans le charisme), mais ne cesse de réciter ou de jouer un texte sur lequel on le sent totalement insensible. Côté technique ça pêche un peu aussi. C’est souvent mal cadré, les raccords lumière sont pour le moins approximatifs, et la plupart du temps, la réalisatrice sans doute en mal de sensation filme autre chose… La rue, un parc, un groupe d’enfants… Et ce n’est malheureusement pas l’arrivée de Constance Rousseau au deux tiers du film qui vient éveiller notre intérêt. Certes elle est lumineuse, mais il est trop tard, le spectateur a déjà déserté non pas par l’ennui provoqué, mais par le vide absolu qui y règne. Mia Hansen Love pour son premier essai nous livre un cinéma de mendigote.
Fritz_Langueur
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le 23 sept. 2014

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