Un film avec James chéri, ça ne se refuse pas. Même si la moitié de mes éclaireurs lui a attribué un 4, j'ai ressenti une attirance toute hormonale pour ce film. Malheureusement, tout James qu'il soit, lui coller Vincent Cassel dans les pattes fait chuter ma libido de quelques centaines de points. Cependant, mes parents m'ayant toujours appris l'ouverture d'esprit, Rosario Dawson nue (et pas à poil) a su rétablir cet équilibre fragile.

Vous l'aurez compris, ce n'est pas donc ça qui a posé problème. Même si ça n'a strictement aucun intérêt.

Le gros souci avec Trance, et non des moindres, c'est son scénario de brin (pour ceux qui ne connaîtrait pas cette délicieux expression ch'tit, ça veut dire que c'est de la merde. Le brin était la fiente du goeland argenté). Ne soupirez pas devant cette petite définition car c'est le truc le plus sympa que j'ai pu sortir de ce film tout pourri. Mettant de côté, bien sûr, les yeux de James et les courbes voluptueuse de Rosario.

Donc ce film c'est du brin et des beaux seins. Cela peut donner envie, mais en fait non.

Déjà, les voleurs de tableaux et les pertes de mémoires, on a a soupé des pleines gamelles. Originalité zéro. De plus, après Inception, des histoires dans les histoires dans le rêves hypnotiques incrustés dans des flash-back, ça donne juste l'impression qu'on se fout de ma gueule. On peut monter une pub Fleury-Michon à l'envers en y insérant toutes les sept secondes des images d'un chasseur de rennes, ça n'en reste pas moins une pub pour le jambon dégueu.

Trance c'est donc une pub pour le jambon de merde monté n'importe comment pour faire genre, avec des inscrustation d'yeux bleus et de beaux seins. Cela peut fichtrement donné envie mais en fait non. Je répète : c'est du brin.

L'histoire est en plus tirée par les cheveux, chaque idée des personnage étant un prétexte à mettre en valeur cette réalisation de brin. Ainsi, rien que l'intervention du personnage de la thérapeute en hypnose est ridicule. Elle se pose là comme une grosse idée de brin. Et ainsi de suite. Boyle enchaîne craignosserie sur débilité.

Hypnose, perte de mémoire, vol de tableaux, gros seins, yeux bleus, jambon, chasseur de rennes. Si ça vous donne envie : en fait non.
Before-Sunrise
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le 11 mai 2014

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Before-Sunrise

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