Sa fé réfléchir ..............
Ça devient intéressant à partir de 1h21, mais la situation en elle même était déjà assez attendue, oupsTrès belle dernière séquence cependant
le 28 janv. 2021
Lorsque quelqu'un s'endort, quelqu'un d'autre se réveille à l'autre bout du monde. Y a-t-il un lien entre ces deux personnes ? Voici le thème de Two/one, premier long métrage de Juan Cabral. Venu du monde de la publicité avec des clips remarqués pour Ikea, Rolex ou Cadbury, le réalisateur argentin signe une oeuvre magnifiquement composée et visuellement inventive, avec une intrigue très conceptuelle.
Two/One raconte la vie de deux hommes vivant chacun d'un côté de l'océan Pacifique. Kaden (Boyd Holbrook) est un sauteur à ski canadien de niveau olympique, renouant avec une ancienne petite amie (Dominique McElligott) qui s'est enfuie il y a des années. Khai (Song Yang) est un jeune cadre chinois, qui rencontre au travail la fille (Zhu Zhu) sur laquelle il fantasme sur Internet.
Les deux trentenaires poursuivent leur existence séparément mais peu à peu ils semblent liés par un fil temporel. Lorsque Khai s'assoupit dans le métro, Kaden se réveille pour boire un verre d'eau. Lorsqu'il se recouche, Khai se réveille et continue sa journée. Si l'un dort trop, l'autre souffre d'insomnie, etc.. En parallèle, la vie de l'un semble faire écho à celle de l'autre, de manière légèrement déformée. Un peu comme nos rêves sont le reflet altéré de notre vie.
Le film soulève plusieurs questions : l'un des personnages a-t-il rêvé de l'autre ? L'une des deux histoires est-elle la vraie vie, et l'autre un rêve ? Les deux protagonistes ne forment-ils pas, de façon étrange, une seule et même personne ? Aucune explication ne sera donnée, mais après tout, la vie ne nous donne aucune explication...
Malgré la philosophie vaguement New-Age qui sous-tend le film, Two/one reste très réaliste, du moins jusqu'à la dernière partie où le scénario atteint ses propres limites. L'intérêt principal du film est de revisiter le thème du double, un grand classique du cinéma, et force est de constater que Juan Cabral y parvient de façon convaincante, tant sur le fond que sur la forme, cette dernière étant parfaitement maîtrisée. Two/one est à ranger parmi les pépites méconnues qui méritent d'être découvertes.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Carnet de bord 2021
Créée
le 14 févr. 2021
Critique lue 502 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Two/One
Ça devient intéressant à partir de 1h21, mais la situation en elle même était déjà assez attendue, oupsTrès belle dernière séquence cependant
le 28 janv. 2021
Du même critique
Adapté d'un best-seller local, Le tigre blanc de Ramin Bahrani est une histoire comme seule l'Inde peut en produire. Le film raconte l'ascension sociale d'un arriviste qui ne recule devant rien pour...
Par
le 25 janv. 2021
8 j'aime
Premier long-métrage de la réalisatrice sino-américaine Cathy Yan, Dead pigs est le récit de plusieurs personnages presque déboussolés dans une Chine en rapide évolution. Mi-drame, mi-comédie, le...
Par
le 13 févr. 2021
6 j'aime
1
Les productions originales Netflix se suivent et se ressemblent, du moins qualitativement. La plupart se laissent regarder mais on reste quand même très loin de films inoubliables. I care a lot du...
Par
le 20 févr. 2021
4 j'aime