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Jerks in progress.
La voiture sur le toit qui ouvre Ultranova annonce la couleur d’un film aux milles éclats gris du désespoir : de l’accident, on ne nous aura rien montré : seul reste cet envers problématique, cette...
le 19 mars 2017
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Morne quotidien.
Présenté au festival de Berlin en 2005, Ultranova est le premier long-métrage réalisé par le comédien Bouli Lanners après une poignée de courts-métrages.
Si j'avais beaucoup apprécié les films suivants du cinéaste, à savoir Eldorado et Les Géants, je dois avouer que son premier essai m'a laissé un peu de côté malgré des qualités évidentes. Pas facile effectivement de rentrer pleinement dans cette morne errance sur les routes de Liège, construite comme une succession de scénettes.
L'histoire reste donc vague et le film de reposer avant tout sur une ambiance lancinante évoluant au rythme des riffs de guitare électrique, créant ainsi une atmosphère loin d'être désagréable, entre absurdité et parfaite illustration d'un quotidien bien terne où les rêves d'avenir radieux viennent se perdre dans la grisaille ambiante.
Rappelant par instant ce que sera le cinéma des grolandais Delépine et Kervern, Ultranova m'aura laissé plus ou moins de marbre mais témoigne d'un certain sens de la mise en scène et d'un ton atypique, ce que viendront d'ailleurs confirmer les essais futurs de Bouli Lanners, peut-être plus accessibles.
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Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Mon cul devant la télé ou au ciné en 2016. et 2005.
Créée
le 6 févr. 2016
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