En cherchant à rendre son début attractif par toute sorte d'artifices visuels des plus grossiers, Askel Hennie vient nous gacher les trois premiers quarts d'heure de son film, le rendant vraiment difficilement supportable. Fort heureusement le jeune réalisateur scandinave sait par la suite corriger ses maladresses et on se surprend vite à ne plus décrocher de cette histoire au propos plus universel qu'on n'aurait pu l'imaginer au premier abord. Certaines scènes savent être choc, certains regards savent être sobres. Au final on se laisse séduire par cette œuvre brute et entière.