Pour info, avant de commencer, je précise avoir choisi chaque titre de sous partie avec des morceaux de la bande originale et qui colle avec ce que je raconte dans mes sous parties.


Mon histoire avec les Watchmen remonte à longtemps déjà, ces héros, ou plutôt ces anti héros, sont en quelques sortes nos chimères, nos peurs les plus profondes, nos débris de la société, la déviance de la société, le mal, la corruption, la peur. Ils expriment la peur. La peur d'eux mêmes peut être pour certains, une peur de l'inconnue pour d'autres, toutes des peurs enfouies à l'intérieur de nous, que nous ne pouvons extérioriser ou encore moins expliqué. La peur de ce qui peut arriver, l'angoisse du monde extérieur qui s'ouvre à nous, la beauté aussi qui s'ouvre à nous. La peur de sortir de chez soi, le trauma collectif, la déviance mentale de ses personnages. Tout est noir, glauque, sombre, dans ce cloaque collectif. La peur collective ou encore l'hystérie totale des personnages. Tout parait sombre, branlant, tout s'éteint, la planète Terre entière s'éteint avec ses personnages, tout s’arrête mais tout continu. L'obscur et la noirceur reprenne le dessus dans ce monde infâme. Cette société de consommation rongé de toutes pièces formé par la peur et l'hystérie collective. Bref, Watchmen n'est pas un récit pour gamin, ni encore moins un film joyeux.



  • The Times They Are A-Changing


Ces Watchmens, magnifiquement présenté avec la chanson de Bob Dylan, sont un peu les héros de leurs temps, du temps ou ils n'étaient pas vus comme des monstres, des bêtes de foires complexes et incomprises, des personnes violentes et violentés. Car oui, ces antihéros sont violentés, violentés par leur propre société, qui, comme dans tout film de super héro qui se respecte, sont aussi rejeté, par plus ou moins de personne. Watchmen est donc parfois presque une fable social, mais une fable sociale lointaine. Lointaine, oui, aussi lointaine que ces personnages, ces reclus de la société qui sont présentés comme des êtres inhumains n'ayant aucun rapport avec l'espèce humaine telle qu'on l'a connait. Le titre de sous partie ci dessus démontre, que dans ces films, les temps changent, les époques évolues, nos Watchmens évoluent, nos peurs évoluent, nos héros évoluent, et le mode de vie évolue. Tout ceci est parfaitement expliqué dans le métrage de Snyder, avec le changement d'époque, etc, etc. Les temps changent, ces créatures aussi, face à l'arrivée d'un nouveau monde en expansion que réagir, réagir face à quoi, que faire ? Que faire lorsque plus aucune porte ne s'ouvre à nous car nous sommes détruits, inutiles et sans intérêts pour cette race humaine, comment vivre sans avoir de choses à faire. Tout est finie, les politiques se débrouillent sans eux, l'image des héros devient inutile. 1985. Journal de bord. Pourquoi l'Amérique va mal ? Pourquoi cette guerre ? Peut on répondre à toutes ces questions, celle de ces amis, leurs pensées aussi. Que penser de nos ancêtres, autres "Minutemen" et première vague de Watchmen.



  • The Sound of Silence


Les Watchmens sont des antihéros à la dérivent, des antihéros silencieux, des crapahuteurs, d’où l'utilisation du thème célèbre et magnifique de Simon & Garfunkel (un groupe génial, il faut le dire, mais bon pas besoin d'en rajouté ce groupe est déjà très apprécié). Ce thème qui apparait pourrait coller à n'importe quelle scène du film, de même que The Times They Are A-Changing et All Along The Watchtower de Bob Dylan, qu'on ne présente plus non plus. Ces thèmes sont la pour faire en sorte que chaque scènes aient sa puissance. De plus, le film entier est composé d'une B.O. incroyable, ce qui est très appréciable, bref que du bon. Une B.O. qui d'ailleurs colle très très bien au film, tout sonne juste, singulier mais aussi parfois étrange et déroutant avec cette bande originale, tout dépend du morceau employé du moment par rapport au film. Mais, ce n'est pas pour autant que la musique du film et la réalisation perdent ne seraient-ce qu'à un seul moment le spectateur. Comme ont peu le voir dans ce métrage, tout est millimétré, précis et concis pour avoir la meilleure vue d'ensemble possible sur le film, absolument tout. Ce silence qui est obscur, qui obscurcis l'obscur de l'obscurité de l'obscur de ces "Hommes", de leurs pays, de leurs nationalités, ce son du silence de Simon & Garfunkel qui exprime cette peur du silence, cette peur d’être renié et oublié, encore une fois, que faire ? Être ou non ce que l'on doit être ? Posons nous nous les bonnes questions ? Devrions nous vivre ainsi, et vous, devriez vous vivre ainsi dans ce monde aussi abandonnée qu'apocalyptique, aussi chaotique que déconstruit tel ces humains, formaté à l'échelle de cette civilisation bête et inutile pour notre Terre si silencieuse.



  • Hallelujah


Watchmen est d'une beauté esthétique sans égale pour n'importe qui appréciant le style de Zack Snyder. Bon j'exagère, il y a en d'autres de films très jolis, mais celui-ci marque fort, par une esthétique belle mais ne sombrant jamais dans le clipesque, dans le pompeux et repompé un peu partout. Tout sonne juste même dans l'esthétique, c'est pour dire la réussite du film. Malheureusement, je n'ai point lu le roman graphique et ne puis comprendre ou voir certaines techniques esthétisantes du film, si elles sont en rapport avec le comicbook ou non. Peut être que Snyder aurait décidé un point de vue et parti pris différent pour la réal, peut être a-t-il envisagé une vision qui pourrait se renouveler de façon constante à travers l'avancé du métrage et l'avancé des époques. Car oui, Watchmen, contrairement aux autres films très esthétisé et esthétisant de Snyder, n'est absolument pas condamné à vieillir, au contraire, il se bonifiera peut être même avec le temps, rendant de nouvelles façons de découvrir ce métrage aux facettes multiples. En effet, ce film se présente tel un puzzle, mais un puzzle dont nous ne somme pas maitres des pièces. Watchmen est un puzzle car il pioche ces idées un peu partout, à la manière d'un Tarantino mais qui n'a rien en commun au ciné de l'ami Quentin bien sur. D'ailleurs, ici, Snyder bat Tarantino en matière de repompage et de clins d’œils, il déchiffre les scènes une part une avec une finesse, il est parfaitement à l'aise avec la réalisation de son métrage, il maitrise tout de bout en bout. Une des nombreuses forces du film est d'assimilé le cocktail scènes de combats rapides et assez "cuts" avec scènes lisibles, belles, oui, Watchmen est un film épuré et beau dans les nombreux moments d'actions du métrage. Il en ressort une certaine singularité à chaque moment, cette singularité vient de la mise en scène de Snyder. Dans tout ces films, mêmes les moins personnels tels son premier métrage, L'Armée des morts, il ressort une singularité qu'on retrouve effectivement rarement dans d'autres blockbusters, à croire qu'il a compris comment rassasier son spectateur, en lui proposant une vision sensationnelle, des vraies sensations à la vue de ces super héros, ou plutôt ces anti héros.


- The American Dream


Watchmen ou le pseudo rêve, l'idylle rêvé tel un paysage lointain, pseudo rêve car ce n'est pas un rêve, une question peut nous traverser l'esprit : Est-ce Idyllique ? Est-ce une tromperie ? Est-ce un rêve ? Non pas que Snyder ce prend pour un Nolan avant l'heure (Voir Inception) il parle de ces rêveries, ces amours oubliés, perdus, transcendé, tels une convention. Les USA de cet univers de comicbook sont dépeint d'une façon tout sauf rêveuse. Pas de place ni de temps pour le faux, tout doit sonné vrai, tout doit commencer par une vraie histoire, une chose réaliste, une chose que le spectateur voudra vraiment suivre. Une chose qui fait en sorte que ce métrage, celui-la, celui-ci doit se démarquer de tout autre, il ne doit rien avoir en commun avec toutes autres métrages, il doit être une expérience unique, à chaque visionnage, revisionnage, le spectateur doit sentir un engouement pour le film, donc s'investir dans le visionnage. Le film a pour but de démontrer quelque chose qui pourrait toujours sonné juste, que cela soit à telle ou telle époque, à n'importe quelle moment, quelle condition, c'est ça la force de ce film, de millimétré chaque instant, de faire en sorte que le contexte du film puisse paraitre d'actualité même si ne le l'est plus. La guerre du Vietnam, la peur des américains, la chute d'un rêve, la chute de l'American Dream, tel le morceau du film. Car oui, Watchmen est un rise & fall, qui est le principe de l'ascension et de la chute, le film se déroule avec une ascension, une ascension qui est par contre peu réjouissante, même négative. Les Gardiens est une œuvre négative, donc sombre et triste, jamais joyeuse, avec pour héros des créatures victimes du temps qui passe, de la guerre des événements, des changements du monde, de l'attaque du monde, de la perte du monde tel que nous les connaissons. Watchmen pourrait alors apparaitre comme une quasi ou pseudo utopie, une utopie rêvée, mais pas une utopie de rêve, quelque chose qui fait songer et réfléchir longtemps jusqu'à la compréhension totale, qui elle, arrive après. Après les vagues, la marée se calme. Après les affrontements, nos monstres se cachent. Après la peur, nos antihéros, nos Watchmens se cachent. Ils se cachent de leur vie. Ils ont vécus durant des années de manière éloignée du peuple, il ne sont plus communs à notre population, rejetés et délaissés, comparé à leurs parents, eux, étaient des vrais stars, ils prenaient des photos avec différentes personnes, ils ne passaient pas inaperçu dans les rues, ils étaient remarqué par leurs forces indomptables, comme si les autres humains, ces individus "normaux" (je n'aime pas ce terme) n'osait pas s'en prendre à eux. Ils préféraient les accueillir à bras ouvert, de peur de se faire attaquer par cet inconnue, de même se faire attaquer par sa propre peur. Car ces humains ordinaires, ont eux aussi, comme dans la vraie vie, des peurs plus ou moins enfouies. Le rêve américain alors n'est plus. Ce n'est effectivement plus qu'un rêve rêvé ou le fruit mure d'une invention collective. Tant de questions qui peuvent traverser l'esprit, mais ces questions, cette histoire les transcendes. La peur du Vietnam n'est pas disparue. Ce film, au lieu d’être une histoire post-11 Septembre, est une histoire post-Vietnam. Le comics étant sortie une dizaine d'année après la guerre du Vietnam, l'histoire se déroule avec un rapport à deux guerres : la guerre Froide et donc celle du Vietnam. La guerre Froide est ici aussi présente, l'éternel conflit entre la Russie et les États Unis d'Amérique est ici présenté, en toute logique, tel un conflit géopolitique, avec les mêmes enjeux que ceux de la véritable guerre Froide comme possible guerre nucléaire. Les USA sont donc en train de chercher des moyens de pouvoir faire en sorte que cette guerre ne s'éternise pas. Pendant ce temps la, nos Watchmens vagabondes et essaient de se retrouver les uns et les autres. Perdu le rêve américain, place à l'enfouissement de la société, à l'ambiance mortifère instauré par cette Amérique alternative pseudo futuriste. Ici, le film adopte un coté un peu Wachowskien dans les chorégraphies et l'ambiance, qui me fait parfois songer à Matrix. Pas en tout point, bien sur, mais certaines scènes sont pour moi vraiment empreintes de Matrix. Mais en mieux. Snyder a cette particularité d'émettre parfois l'originalité depuis un mélange des genres et des procédés cinématographiques, tel Tarantino, un cassage des codes pour mieux reconstruire un style.


- Desolation Row


La Désolation. Celle avec un grand D. Celle qui orne ce film. Celle qui hante ce film. Celle qui maintient son film à son sujet essentiel. Celle qui transcende de façon inhabituelle le genre du super hero movie, celle qu'on n'a vu que dans Watchmen, qu'on ne verra pas ailleurs, celles qui est forte et qui fait peur à ses propres personnages, ces vagabonds du monde. Ils marchent à travers le monde vers une éventuelle quête de rédemption pour oublier leurs problèmes, leurs vies devenues pour certains, tel Rohrsach, minable. D'autres tels le Hiboux ou le Spectre Soyeux s'en sorte mieux, tandis que d'autres se perdent. D'autres seront impressionnés, d'autres auront peur. Certains seront donc envoutés vers leurs propres vies et démarches quand d'autres resteront éloigné de toute civilisation, néfaste ou pas, ces créatures sont à la dérive, à la merci d'eux même recherchant une place ultime dans leur société, à faire même leur come-back. A trouver un but à leurs vies, à se faire apprécié tels leurs parents. L'ancien Hibou, l'ancien Comédien, l'ancien Spectre Soyeux, etc, etc...Chaque personnage est étiqueté d'ores et déjà super héros alors que certains ne le sont pas, tel le Comédien incarné à la perfection par le trop rare Jeffrey Dean Morgan. Donc oui, Watchmen a une force si particulière, si puissante, ce film est une ressource inépuisable et inébranlable de chef d’œuvre monumental d'esthète. Cet esthète cinématographique à un nom, Zack Snyder. Il donne de la beauté à son métrage, une amplitude forte et une image parfaite, un cachet particulier. L'ami Zack puise de l'inspiration un peu partout dans les comics pour faire une œuvre avec une palette incroyablement complète de couleur et de beauté. Cette couleur, qu'elle soit vive ou non, pétante ou non, jolie ou morne, elle sert ici à démontrer quelque chose. Elle peut renforcer parfois une idée de tristesse, de désolation, comme une idée joyeuse telle la scène du bar avec le Hibou et Spectre Soyeux. Donc oui, chaque élément a sa place dans Watchmen, pas de place pour l'effet de style et l'inutilité et la facilité au niveau des effets spéciaux, tout est la pour embellir ou parfois désoler encore plus le monde sauvage de ces monstres. La couleur du film fait office de bande à part régulièrement pour créer différents degrés de soupçons d'originalité, pour créer toute cette alchimie forte et propre à ce film. Les scènes dramatiques paraitront donc plus dramatique et les scènes moins sérieuses (assez rares) paraitront vraiment moins sérieuses. Comme le dit cette citation : "les couleurs sont des actions de la lumière", ce qu'ici signifie l'impact de la couleur et des jeux de couleurs sur ce long métrage.


- "Unforgettable"


Inoubliable. Serait-ce les mots. Ces références. Nos références. Nos actions. Nos vies. Nos connaissances. Tout ceci est vu par notre société, cette société qui nous espionnent, eux les Watchmens. Cette guerre froide, cette guerre froide refroidi par ces russes qui vivent dans la Russie pays avec son vent si frais, et sa Taïga, si froide. Ces hostilités d'américains pas dociles et hostiles. Ces peurs encore une fois enfouie. Comprenez vous ou il pourrait vouloir en venir ? Le comprenez vous ? Vivre. Pour vivre il doi être Vivant, Vivace, plein de Vivacité. Tel V. Autre héro. Autre anti-héro. Autre créature incomprise. Autre univers DC. Pourtant, d'un point de vue de ces Hommes du Temps, ces Gardiens, ces bêtes domestiqués mais qui ont aujourd'hui perdu tout leur apprivoisement, V est proche d'eux. Anti héroïque au possible et bad ass, cet homme est l'incarnation du bien dans le mal et du mal dans le bien. C'est V. C'est aussi un homme perdu. Tout ces personnages, s'ils se retrouvaient sur une colline, ils formeraient cette "Colline aux Hommes Perdues". Cette pente de cette colline, ils la dévalerait ensemble, tels des Hommes ayant peur. Ils auraient peur de chuté de cette chute pleine de rebondissements avec les chutes éventuelles qui pourraient leurs arrivés dans cette colline. Cette colline est la parfaite métaphore de leurs vies souvent pénibles et misérables. De leurs tristesses, faiblesses et peurs cachés. Meme les pires démons ont leurs démons. Mêmes ces sauveurs de la Terre sont ici les meurtries, pourquoi une telle crainte, une telle catégorisation, une telle vie et une telle peur sociale et anti socialisante de cette globale anti-socialité peu sociable. Tels les Watchmens, Batman, V, et d'autres héros. Tout est inoubliable dans ce film, tout."Unforgettable". Impossible d'oublier ces références ultra référencées et documentées. Voila un film plein de clins d’œils géniaux, pas de fan service. Des références à Apocalypse Now, à un tas de morceaux célèbres, plus ou moins de l'époque guerre froide et guerre du Vietnam. Zack Snyder et son équipe ont pris beaucoup de soins à restituer une telle ambiance propre à un film. Le pin's du Comédien a beau être un simple pin's, il n’empêche que c'est un objet devenu célèbre et très très stylé. Son design est simple, mais il représente facilement à une personne qui n'a pas vu le film ce qu'est le film. Voila. Watchmen est exactement ceci. Un film à icônes. Chaque objets, personnages ou évènements importants du film peuvent paraitre importants et restés dans les mémoires. D'où encore une autre force de ce film, une puissance supplémentaire, ce qui nous fait apprécier le métrage. Ce qui fait cette putain de puissance. Watchmen est un film qui règne sur le cinéma américain, et sur le cinéma tout court. Et vu comme il est impressionnant, il devrait régner longtemps. On va certainement attendre très longtemps avant de découvrir un tel film de super héros. Meme The Dark Knight, autre chef d’œuvre, n'attend pas la suprématie, la clarté et la classe de ce film qui porte une véritable vision sur notre monde, mais très différemment que dans TDK. Un film très pessimiste sur le pays de l'Oncle Sam qui laissera bouche bée ceux qui pensent qu'un film de super héro est toujours joyeux. Watchmen, ces Gardiens, eux, brisent les barrières, ils sont inoubliables.



  • Prophecies


La Prophétie. Celle qui fait évoluer les Watchmen. Celle qui à travers les époques les a réunis pour la seule cause de sauver l'espèce humaine. Nous mêmes, nous pourrions nous poser cette question : N'est ce pas bizarre que ces chimères, ces "Gardiens", non humains, sauvent une espèce à leurs yeux inutile. Peut être il y a un intérêt pour eux à sauver ces monstres. En effet, si un Gardien est un monstre pour notre race humaine, qu'advient-il pour un Gardien ? L'humain est le monstre, le destructeur, la peur. Cette menace de 7 milliards d'habitants pèsent sur leurs règnes à chacun. Ils ne savent pas comment géré autant de situation. Ils ne savent pas gérés tout ça. Ils ne sont pas fais pour ça. Ce sont tous des anti-héros, avec chacun une idée plus ou moins préconçue de la vie humaine, de leurs vies, d'une autre vie, et de cette autre forme de vie. Celle des Hommes du Temps. Celles des anti héros considérés comme des personnes sans âmes, sans intérêts, sans utilités pour notre vie. Ils sont ici présent pour meubler les craintes humaines, pour faire en sorte que le monde aille droit sans le montrer, à la différence des vraies héros, ceux qui protègent et qui sauvent l'ère humaine, notre planète. J'écris ici ces mémoires, cette analyse mais peut on penser et réfléchir au sens même de nos vies, de nos aides pour la société. Arrivé en 1985, je ne sais toujours pas quoi faire, vivre parmi les autres, ce que j'essaie depuis maintenant trop de temps. Mais est-ce possible de s'intégrer ? Une intégration est elle possible chez les humains ? Est-il une créature à caractère humanoïde, un monstre, un héros ou un humain humaniste désabusé par cette vie sans aucun chemin qui se suit ? Il ne sais plus quoi faire dans ces terres désolées.


Watchmen. Voici un autre pari relevé par le héros du jour, Zack Snyder. Adapté un film tiré d'un comics et le faire comme tel, un comics, une bande dessinée. Il rend son film encore plus intéressant en prenant le choix de narré son histoire par un personnage tel Rorschach : "Kepp your own secrets". Voila. Il garde ces secrets en choisissant de narré son œuvre, son aventure. Le réalisateur se met donc à la place de ces personnages et de ces acteurs, car avant tout, un personnage dissimule toujours forcément la personnalité de son acteur.
Encore un élément qui démontre la force et la justesse de réalisation du film. Ainsi chaque acteur, chaque émotion, tout ressort de nos héros, tout vient des acteurs. Ici, ce sont bien sur eux qui sont sur le devant de la scène et qui prennent en charge la puissance et l'impact, ainsi que, pour me répéter, la force du film. Watchmen, un peu comme Matrix est un condensé de toutes sortes de choses vu dans le ciné de ces dernières années, c'est pour ça que le réalisateur, en partant du comics, a tout retranscrit de façon minutieuse du comics au film, de façon à faire une adaptation libre et plaisante, un film dirigé de main de maitre. Une adaptation qui devrait se bonifier à travers le temps, une œuvre totalement ancrée dans une certaine intemporalité. Une œuvre inhabituelle et inoubliable, un film au delà du simple et banal film de super héro ancré dans une recette et mythologie qui sera déjà vu mille fois, Zack Snyder à ici trouvé sa patte, sa puissance son style, sa démarche et surtout une technique de mise en scène très bien foutue et semblable à nulle autre, mais néanmoins pas "incroyable" pour autant.



  • All Along The Watchtower


    C'est sur cet air du grand chanteur américain que se déroule encore une partie des choses intéressantes de Watchmen. Le développement du film évolue au fil du temps. Ces hommes regardent, ces hommes pensent, ces hommes sont importants pour maintenir un équilibre entre eux, ils doivent peut importe les situations s'entraider les un des autres pour pouvoir toujours s'en sortir. Les Watchmen du film, cette seconde vague de Watchmen est avant tout une équipe, une team, telle les Minutemen et les premiers Watchmen, soit leurs parents. Ils sont au final tous un peu rêveurs et songeurs à leurs sujets, ils pensent souvent au temps, ce qui est normal car ce sont les hommes du temps. Ils réfléchissent sur comment va être l'avenir. Ils se rendent compte au fur et à mesure du film à quel point ils sont importants. Ils ont beau ne plus croire en l'humain et être plutôt assez déshumanisé, ils croient toujours en l'humain. Ils peuvent bien entendu encore les aidés.
    Nos héros alors commencent ici leurs quasis chemins de rédemption, pour finir leur œuvre, leur aventure en beauté. Après la sauvegarde de l'humanité leur vie continuera de plus belle, ils auront encore des choses à accomplir : "Let's do it your way". Voila. Voila ces mots, cette phrase cette explication qui fait que les Watchmens ont encore à apprendre, beaucoup à accomplir, ils doivent vivre leurs vies, supporter l'humanité mais plonger aussi dans sa beauté, croire en elle.



Après tout, ils existent bien pour une raison, non ?



  • To conclude


Edward Blake: That's right. And you know what, you watched me. You could've turned the gun into steam, the bullets into mercury, the bottle into goddamned snowflakes but you didn't, did you? You really don't give a damn about human beings. You're driftin' out of touch, Doc. God help us all.
Le pays des rois. Le pays des Watchmens. La terre de ces monstres sacrées. La terre de la démesure. La terre des anti héros. Leurs terres et nos terres. Un épilogue qui fait comprendre que les Watchmens, dans cet univers alternatif seront présents.
Des héros éternels.

Paul_Clair
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le 18 avr. 2015

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Paltiko

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