Si Who’s Killer additionne les mauvais points, il s’en dégage de bonnes choses. Le postulat de départ de cette petite production d’exploitation est digne d’intérêt. Certes, l’histoire se veut classique : un groupe de personnages qui arrive dans un lieu à l’ambiance inamicale et qui meurt un à un. Il n’empêche il y a ces micro-évènements qui entourent le personnage de Miss Fang ainsi que son histoire personnelle qui ressurgit, déclencheur du dénouement final. Le récit se montre alors intriguant tout en étant récréatif avec ses effusions gores. Sinon, d’un point de vue technique, James Wu se défend. Sa mise en scène a souvent de l’idée. Il parvient à amener une tension qu’il rend durable. Il arrive à être dans son élément, au point où l’on se demande ce qui l’en aurait été avec un budget plus conséquent. De plus, on pourrait noter l’emploie de musique qui donne corps au métrage. Dommage que les points d’ombres ternissent une œuvre qui aurait pu devenir notable.
Finalement, Who’s Killer est de ces films inégaux. Il a en lui des éléments très intéressants mais également moins convaincants, contrebalançant alors l’ensemble. Résultat mitigé donc et pourtant, il s’en émane ce petit quelque chose qui le rend unique et (presque) admirable…
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2015/04/10/whos-killer-1992-james-wu-avis-review/)