WORLD WAR Z

Une oeuvre doit se suffire à elle-même. Donc rien à battre que le film ne soit pas fidèle au bouquin (que je n'ai pas lu d'ailleurs). Mon impression à la sortie de la salle est bonne.

Le point fort du film, ce sont les moyens mise en oeuvre pour nous faire croire à une épidémie mondiale. Pour une fois, la menace n'est pas (que) évoqué par une émission TV, radio ou que sais-je encore... Ici, c'est bonjour les plans larges en plongé, on peut voir l'ampleur des dégats. Les FX sont impressionnants : les plans de foules d'ILM sont dignes du logiciel MASSIVE de WETA digital.

Les bémols concernent le manque total de violence à l'écran. Tout se passe hors champs, pas une goutte de sang ne jaillit, la seule amputation du film est d'une propreté clinique. Et pour un film de zombie, c'est grave pète-couille. Les personnages ne sont absolument pas attachant. Heureusement l'important est ailleurs. Pas de trauma lié à l'enfance ou la guerre. Brad Pitt doit résoudre un problème, point barre. Ça change un peu et c'est pas plus mal. Fonctionnel quoi.

Y a aussi le réalisateur : le seul nom de Marc Forster m'inquiètait au plus haut point. L'abominable souvenir de Quantum of Solace me hante encore. Quel fut ma surprise de voir ce type prendre à bras le corps ce projet casse-gueule. De la mise en scène, il n'y en avait pas dans le James Bond. Dans World War Z, c'est propre et lisible.

PS1 : penser à casser la gueule du monteur de la bande-annonce qui a tout, mais alors tout montré des scènes spectaculaires. A ce niveau, ce n'est plus appater le chalant, c'est spoiler.

PS2 : penser à casser la gueule du projectionniste qui pense qu'on est tous sourds. TROP FORT LE SON!!!

PS3 : Playstation 3 (ok je sors).